Les grandes marées continuent encore trois jours. À Perros-Guirec BM à 01:20 à 1 mètre, PM à 07:27 à 9,80 mètres coefficient 105 BM à 13:44 à 0,70 mètre puis PM à 19:53 à 9,80 mètres coefficient 107. Nous allons pouvoir marcher sur les plages élargies s’il y a du sable et en plus le temps est beau.
La vue sur l’oratoire de la sentinelle et la baie au petit matin est bien agréable. Hélas il va falloir démarrer notre parcours quotidien...
Nous faisons un petit crochet pour apercevoir la chapelle Notre-Dame, une chapelle à demi-enterrée, datant du XVIème siècle.
A l’origine, La Chapelle de Port-Blanc n’était qu’une simple tour de guet construite au XIIème siècle ; elle servait à surveiller la baie du port de Saint Gildas.
En 1492, les anglais investirent l’île de Saint-Gildas ; ils tentèrent une incursion sur le continent mais rebroussèrent chemin après avoir confondu des fougères avec des soldats.
Suite à cet événement heureux, il fut décidé de construire une chapelle.
La chapelle actuelle date donc du début du XVIème siècle. Elle réutilise la tour de guet comme sacristie et se singularise par sa configuration à demi enterrée.
Suite à cet événement heureux, il fut décidé de construire une chapelle.
La chapelle actuelle date donc du début du XVIème siècle. Elle réutilise la tour de guet comme sacristie et se singularise par sa configuration à demi enterrée.
L'île des Femmes ou l'île aux Femmes (Gwragez en breton) fait partie de l’archipel comprenant l'Île Saint-Gildas, l'Île du Château-Neuf... Elle est située au nord-ouest de Port-Blanc. Elle se prolonge par un cordon de galets qui la relie, à marée basse, à la terre.
De forme allongée, elle est essentiellement constituée de rochers et de quelques boisements de résineux. Selon la tradition populaire orale, l'île des Femmes tirerait son nom du fait que les femmes de goémoniers faisaient sécher le goémon sur cette île aisément accessible à marée basse. Au XIXème siècle l'île des Femmes servait de repère ouest pour entrer dans le havre de Port-Blanc. Elle a aussi servi de carrière.
Les petits chemins bordant les jardins et les talus murs sont fleuris et colorés. Ici, tout pousse !
Située à la limite de Trévou-Tréguignec et dans la continuité de la plage de Royau, la plage des Dunes se trouve dans un environnement préservé avec quelques petites dunes. La plage est surveillée en juillet et août. On trouve de nombreux petits ilots dont certains sont accessibles à marée basse. A noter que la baignade est possible à marée basse ou haute.
La plage du Royau se situe à la sortie de la station en prenant la direction de Port-Blanc. C’est une grande plage de sable qui s’étend sur plusieurs centaines de mètres. A marais basse, plusieurs îlots sont accessibles à pied. La partie gauche est la plus intéressante pour se baigner, à droite on trouve beaucoup de rochers.
La plage de Trestel est la principale plage de Trévou-Tréguignec encaissée entre deux pointes. Située le long de la départementale, cette grande plage de sable s’étend sur 800 mètres et dispose d’une largeur importante.
Située à l’ouest de la plage du Trestel, les plages aux Choux se trouvent au niveau de la pointe de Port le Goff. On trouve trois plages distinctes (certaines en galets et d’autres avec du sable). Elles sont peu fréquentées en été, sans doute à cause de la proximité de la plage du Trestel qui offre un confort plus élevé.
En jetant un regard en arrière, nous voyons le parcours déjà effectué. Une heure de marche produit une distance bien supérieure à celle de Saint-Malo ou de Paimpol !
D’ailleurs, un panneau nous incite à ne pas exagérer et de rester sous les 20 kilomètres par heure....
Nous longeons une succession de plages qui sont bien moins attirantes que la majorité que celles que nous avons vu jusqu’ic par contre elles sont presque toutes équipées de toilettes, ce qui est un vrai plus pour les randonneuses. La plage de Port Le Goff est mieux exposée au soleil de l’après-midi que ses cousines de plages aux choux, sur le versant nord-est de cette jolie presqu’île. La présence d’un port constitué essentiellement de mouillages et doté d’une petite maison des plaisanciers en fait un lieu complet : à côté des navigateurs qui aiment faire une halte ici, les baigneurs, les pêcheurs à pied ou à ligne...
Port L'Epine « Pors Spern » en breton, est situé à la pointe nord-est de la rade de Perros. Ce port naturel est dû à l'existence de la pointe qui limite l'extrémité Nord de la baie de Perros-Guirec, et surtout à un petit plateau de roc d'ailleurs peu élevé qui s'en détache normalement dans une direction parallèle à celle de la partie du rivage qu'il abrite. Quelques pêcheurs et dragueurs de sable coquilliers étaient attachés à ce port à la fin du XIXème siècle. Une cale rudimentaire formée de blocs concassés, réalisés par les pêcheurs eux-mêmes, permettait un accostage, cependant difficile par mer agitée.
Une cale plus récente en béton avec une rampe d'accès en moellons de granite a été construite ainsi qu'une promenade (avec un mur de soutènement en moellons de granite), que prolonge un enrochement en épi qui protége un camping. La tempête de mars 2008 a recouvert de galets la nouvelle cale. La dune a subi un net recul et le camping voisin a été innondé. Cette zone comme d’autres sont menacées, il est d’ailleurs surprenant que des constructions récentes aient été autorisées...
Un beau capitaine veille dans son sous-marin vert.
Des anciens chemins conduisent au sommet de la butte de Port L'Épine avec une vue magnifique sur la baie de Perros.
Des vestiges d’un corps de garde ont été découverts sous les broussailles. La remise en état de ces vestiges qui s'avèrent être un corps de garde datant du XVIIème siècle avec en contrebas sa batterie côtière, tous deux mentionnés dans des archives est envisagée. Ce corps de garde a été construit un peu avant le XVIIème siècle, dans le but de surveiller la baie de Perros, et de la défendre contre les envahisseurs.
La descente vers le village marin est agréable. C’est un ensemble de résidences qui se sont accaparées le littoral.
La descente se fait ensuite sous des pins maritimes pour retrouver le rivage en contourun camping.
Nous passons devant la plage de Porz-garo bien orientée pour la fin de journée. Le sable, les galets et les rochers alternent, mais également les algues séchées nous incitent à rester sur le chemin. Perros-Guirec se rapproche.
En arrivant sur la plage de Nantouar nous n’hésitons pas. À marée haute il serai difficile de circuler sur cette plage immense de plus de deux kilomètres à cause d’une bande de galets roulants. Mais la marée basse découvre de belles aires de sable dur propices à la marche tranquille. Nous observons la baie de Perros-Guirec, l’île Tomé, en face, et l’archipel des Sept-Îles plus loin au nord-ouest.
La rade de Perros a été équipée à partir de 1860 des feux d´alignement de Nantouar, Kerjean, Kerprigent et du Colombier. Les bâtiments furent construits sur un même type, décliné en fonction de la hauteur de la tour. Un bâtiment, annexe ou accolé, comprenait les locaux d´habitation des gardiens.
Les travaux de construction débutèrent en 1859 et s'achevèrent en 1860. Il n'occasionnèrent aucune difficulté du fait de la situation à terre de la tourelle. Le feu de Nantouar balise la passe de l'Ouest en alignement avec le feu de Kerjean au 142°.
Les travaux de construction débutèrent en 1859 et s'achevèrent en 1860. Il n'occasionnèrent aucune difficulté du fait de la situation à terre de la tourelle. Le feu de Nantouar balise la passe de l'Ouest en alignement avec le feu de Kerjean au 142°.
La plage de Pen an Hent Nevez est la plage officielle de Louannec qui, contrairement à sa voisine Perros-Guirec, n’a pas tout misé sur le littoral.
Dans cet univers de roches, de sable et de mer, nous traversons un ru qui est en fait un fleuve entouré d’une végétation luxuriante en contraste total avec les alentours.
Nous sommes à 3 heures de Port-Blanc mais les autres indications sont moins fiables, il s’agit des temps par les voies directes....
Bref, nous contournons un camping protégé par une digue renforcée récemment. Ce camping sera dévasté par la prochaine grosse tempête... Nous arrivons sur une piste cyclable qui longe la D6, une route très fréquentée. C’est l’accès direct à Perros-Guirec !
Perros Guirec est située dans un site naturel protégé, au milieu d'un paysage insolite où la terre et la mer sont parsemées de rochers de granite rose aux formes qui semblent comme découpées par le vent. La ville a deux emblèmes : le macareux, petit oiseau marin au bec coloré dont la plus grande colonie en France niche dans les Sept-Îles, et la fleur d'hortensia particulièrement présente dans la ville et les jardins des particuliers a ville comprend trois plages principales. Celle de Trestraou où nous passerons demain est ensoleillée. S'y trouvent le casino et le Palais des congrès, où ont souvent lieu des expositions. C'est de cette plage qu'on embarque pour visiter les Sept-Îles qui l'environnent, parmi lesquelles « l'Île aux Oiseaux » (l'Île Rouzic), inhabitée, mais où résident goélands et fous de Bassan. La plage de Trestrignel est davantage battue par les vents. Assez sauvage, ce qui fait son charme, elle est comme encaissée au bas d'une côte, et est bordée par la pointe du Château, promontoire rocheux du haut duquel on peut profiter d'une vue panoramique sur les îles, notamment sur l'île Tomé (qui ne fait pas partie des Sept-Îles). La plage de Saint-Guirec se situe quant à elle dans le bourg de Ploumanac'h, le long du sentier des douaniers que nous verrons également demain ; elle est donc une halte facile pour tout randonneur l'été. Face à elle sur la petite île de Costaérès se dresse le château de Costaérès.
Le port de Perros-Guirec était délimité en 1848, au sud par la jetée ou éperon de la Douane, longue de 55 mètres avec une cale large de 7 mètres, avec un quai en retour de 125 mètres et un terre-plein pour les goémoniers et sabliers, et au nord par la digue-jetée du Linkin, longue de 150 mètres et large de 6 mètres. En 1880, une digue circulaire rentrante délimitait le fond ouest du port, avec un chemin de ceinture, non accessible aux bateaux, mais uniquement aux charrois, et protégeait un bassin de chasse, équipé seulement en 1914 d'une vanne, mais non totalement étanche. C'est ce port à échouage dont héritèrent les élus de la commune en 1930, pour développer 40 ans plus tard un autre projet de bassin à flot pour la plaisance, réalisé en 1967.
Le port ressemble à une vaste piscine à débordement.
Deux bateaux se singularisent des autres et se trouvent à l’écart.
Située le long de l’avant-port de Perros-Guirec, la grève du Linkin sert surtout à l’embarquement. Les plaisanciers y déposent leur annexe, les kayakistes y partent en mer, les pêcheurs y entreposent parfois leurs casiers à homards.
On y trouve aussi le port miniature et le musée 1939-1945.
Nous suivons la route côtière jusqu’à une bifurcation qui nous rapproche de la côte puis une deuxième descend vers un centre de vacances pour enfants puis accède au rivage rocailleux. Le marquage rouge et blanc du GR est là bien visible, pas de doute le sentier est en pied de falaise.
Nous poursuivons notre marche technique donc lente et comme à la montagne après une barre rocheuse une deuxième apparaît.
Très décidée Christine décide de se rapprocher du rivage où la marche semble plus aisée...
J’en profite pour faire une photo minimaliste mais colorée
Des pêcheurs à pied nous disent que le chemin était au-dessus et qu’il est possible de le rejoindre plus loin. Nous pénétrons dans le domaine du goémon vert et du goémon marron...
Nous sortons de notre enfer minéral à « Porz ar Gored » qui signifie « port de la pêcherie » , c'est un toponyme que l'on trouve souvent sur cette côte nord bretonne. Profitant des roches existantes les habitants d’alors avaient complété l’existant pour en faire des pièges à poissons.
Le corps de garde de Costennou est constitué d'une petite tourelle cylindrique avec une charpente conique sous ardoises. La porte d'entrée est au nord et plusieurs ouvertures au sud, pour surveiller la mer et les côtes. Le site de Costennou fut équipé de deux batteries et d'un corps de garde vers 1780, dont il n'existe plus aujourd'hui que le corps de garde, situé dans le domaine privé et non accessible.
Nous gagnons la pointe du Château toute proche pour bénéficier d’un superbe point de vue sur l’île Tomé.
La pointe du Château est un éperon rocheux séparant l’anse de Perros de la baie de Trestrignel. Autrefois, cette pointe constituait une importante position stratégique pour la défense de la rade de Perros-Guirec. Ce belvédère permet d'apercevoir la pointe de Ploumanach à l'ouest, la réserve naturelle ornithologique des Sept-Iles au nord, et enfin Trestel et l'Ile Tomé à l'est.
Nous redescendons maintenant vers la plage de Trestrignel qui offre aux estivants une étendue de sable blanc et fin. Protégée des vents d’est et d’ouest, la plage de Trestrignel est entourée de la pointe du Château et de la pointe du Sphinx et elle est située à un kilomètre du centre-ville de Perros-Guirec...
Nous grimpons en face vers la pointe du Sphinx par la route, et nous bénéficions également d’un beau point de vue sur l’île Tomé
Mais aussi de l’autre côté vers Ploumanac’h et la côte de granite rose.
De là nous accédons à la rue principale de Perros Guirec, le boulevard Georges Clémenceau, on y trouve tous les magasins et des touristes bizarres qui promènent leurs chiens.
En allant trouver des timbres, nous sommes arrivés face à l’église Saint Jacques. Son portail ogival est accolé à une tour carrée en granite de l’Ile Grande (XIVème siècle), surmontée d’un dôme prolongé par une flèche pyramidale en granite de La Clarté-Ploumanac’h (XVIIème siècle). Élevée sur une colline à partir de la fin du XIème siècle, dédiée à Saint-Jacques, elle abritait les pèlerins venus du nord en route pour Saint Jacques de Compostelle. Le porche sud (XIIème siècle) offre des chapiteaux particulièrement travaillés au-dessus desquels court une frise de poulpes, la seule de tout l’art roman répertoriée à ce jour. L’église fut agrandie aux XIVème, XVIème et XXème siècles. A l’intérieur, la nef romane compte dix piliers aux chapiteaux gravés ou sculptés.
Un restaurant japonais est en face. Nous traversons le boulevard pour découvrir le restaurant Bo Sushis où il n’y a que des bretons!
Demain une belle et longue étape de granite rose qui nous conduira jusqu’à Penvern, sur le golf de Saint Samson.
Pour aujourd’hui, voici le résumé de l’étape :
- Inter-Hotel de Perros 2 Boulevard Georges Clémenceau, 22700 Perros-Guirec
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