dimanche 14 avril 2019

Étape 11 : des Rosaires à Treveneuc (24 km) samedi 13 avril 2019

 
 
 
 
Aujourd’hui c’est encore un temps pour la marche même s’il fait froid et que cette sensation sera renforcée parle vent.
 
Le départ a lieu aux mêmes heures, l’étape nous conduit à Treveneuc après Saint-Quay-Portrieux...
 
La grande plage est quasiment vide ce matin, les touristes sortent plus tard.
 
 
 
 
 
Dés fond de la plage, une première montée d’échauffement et le sentier devient quasiment plat. Si cela pouvait durer toute la journée !
 
Le ciel est nébuleux et les couleurs sont chatoyantes.
 
La longue plage des Rosaires est vraiment belle vu du haut de la falaise. 
 
Le secteur en falaise de la zone naturelle s'étend de la plage à la Pointe et l'anse du Petit Havre et est entièrement sur la commune de Pordic. Sur une bonne partie de cette côte, le haut de falaise culmine entre 75 et 85 mètres d'altitude, avec des versants très pentus atteignant un tombant de falaise qui est encore autour des 20 mètres.
 
 Elle est constituée d'une roche très ancienne datant du Briovérien.
Les landes sèches littorales les plus basses et typées sont caractérisées par l'ajonc d'Europe, la bruyère cendrée et le dactyle aggloméré ; les affleurements rocheux non exposés directement aux embruns ne sont pas rares dans ces landes, et dans leurs anfractuosités se développent des micro-pelouses. 
 
Des plantes préforestières s'installent fréquemment dès que la profondeur du sol le permet. Des pelouses plus importantes peuvent se développer et se maintenir localement autour des voies d'accès aux falaises et du sentier littoral. Mais une grande partie de la végétation est cependant composée de fourrés littoraux plus denses et fermés à ajonc d'Europe, prunelliers, ou bien en fougère. Ronciers et autres formations arbustives prenant le relais dans les dépressions des vallons. La biodiversité floristique d'ensemble reste toutefois assez forte.
 
 
 

L'ensemble de ces landes peut abriter un peuplement d'oiseaux caractéristique de ces milieux de la Côte Ouest de la Baie de St-Brieuc. Une importante colonie d'hirondelles de rivage est présente dans la falaise de Tournemine.
 
Nous sommes au-dessus de la plage du Barillet et poursuivons vers le Petit Havre. 
 
 
 
 
Une carte bien colorée indique notre parcours vers Binic. 
 
 
À la pointe de Pordic, nous jetons un dernier regard vers la grande plage et nous projetons vers Binic qui apparaît au loin. 
Par contre nous n’avons pas vu les vestiges du fort de la Pointe de Pordic qui se limitent à une partie des murs, sur une hauteur de 80 centimètres. 
 Le fort comprenait une ou deux batteries, un corps de garde, une poudrière, une ou deux guérites et éventuellement un four à boulets. 
Le corps de garde et la poudrière construits après 1747 sont presque détruits en 1774. En 1792, le corps de garde et la poudrière (dont la capacité est de 1500 à 1800 livres de poudre, de 100 gargousses et de 100 boulets) sont dits en bon état, avec lit de camp et mobilier. Les canons ne sont pas montés sur leurs affûts. En 1795, les deux canons du fort de fort calibre, placés à 20 mètres l'un de l'autre, sont acheminés vers le site et installés sur leur position respective. Il sont complétés par un signal et un four à boulets. Leur service est assuré par huit canonniers. Il s'élève à quinze au début de la guerre, mais l'effectif restera par la suite limité à cinq ou six hommes. Un mât ou signal permet de communiquer des messages avec les forts du Roselier, vers l'Est, et d'Etables vers l'Ouest (la Pointe de la Rognouse). La construction d'un four à boulets est commencé en 1794. Le fort figure encore sur un inventaire de 1810, avant d'être déclassé en 1841. 
Puis c’est la descente vers le Petit Havre.
Le Petit Havre est abrité par les langues de roches schisteuses, il accueille une plage de galets. Cette crique est un véritable coin de paradis pour tous les adeptes de la tranquillité et de la pêche à pied. Mais après être descendus il faut remonter !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
De la pointe de Bréhin, un magnifique panorama mène jusqu’à l'entrée du port de Binic. La vue se mérite car le sentier côtier ici se confond avec les petits enrochements sur la crête.
 À l’approche de Binic nous traversons le site «des Bernains», accessible par le sentier des douaniers. C’est un lieu de découverte original dans un cadre de pleine nature.  Occupé dès le néolithique Les Bernains ont vu se succéder différentes populations, de l’époque gallo-romaine au haut Moyen-Âge, ce qui aujourd’hui en fait l’un des rares sites de ce type qui existe en Bretagne. Cet espace naturel offre un domaine de promenade sur près de 12 hectares en pleine nature. 
 
 
 
 
 
Petit village médiéval, Binic grandit jusqu’à devenir l’un des plus importants ports de pêche français, reconnu premier port français de grande pêche à Terre-Neuve pour la morue. Dans les années 70, le port connut la belle aventure de la pêche à la coquille.
 
 Les campagnes des terre-neuvas lui assurait ce rang. Sur le quai Jean Bart, de belles maisons d’armateurs du XVIIIème siècle, en granit et schiste, témoignent de cette prospère activité. 
 
 
Nous profitons d’un banc présidé la passerelle pour casse-croûter, puis nous repartons comme ce matin par une première partie à plat jusqu’au port.
 
Puis une belle montée jusqu’à un céanothe spécial LouLou.
 
 
Le parcours est agréable avec ce beau temps.
 
Ce jardin aménagé est le résultat d’un paysagiste qui a eu mains libres pour laisser cours à l’expression de sa fantaisie.
 
  Les plages de Binic sont appréciées pour leur beauté et leur tranquillité. L’avant-port, bordée de rochers se trouve le long du sentier des douaniers et la plage du Corps de Garde offre un décor plus sauvage et est plus difficile d’accès. 
 
 
La plage du Corps de Garde est la plage la plus au nord de Binic, et la plus sauvage de la station balnéaire. Elle est faite de sable et de galets et est située avec les pointes de la Rognouze et de Trouquetet. Entourée par le sentier du littoral  et de hautes falaises, l’environnement est totalement préservé.  
 
 
 
Pointe du Trouquetet ou pointe du Corps de Garde Le sentier des douaniers, avance en travelling le long de la côte. Il ouvre de larges panoramas sur l’estran et la baie de  Saint-Brieuc.  La mer et la lande parfument les balades. 
 
Arrivés à hauteur du Vau Chaperon nous arrivons au scandale du chemin des douaniers, bien loin devant le centre hélio-marin d’hier. C’est incroyable que des élus depuis 1976 aient  laissé une telle caricature de l’accès au littoral. 
Pour commencer un montée d’escaliers inégaux, glissants et endommagés. Qui est responsable en cas d’accident ?
 
Arrivés au sommet, il reste un agréable passage où il est difficile de se croiser avec une vue d’un côté sur des tôles et de l’autre un filet vert.... 
 
Et enfin une belle descente en commençant par un panneau « voie sans issue » et de multiples « propriété(s) privée(s) ».
 
Une maison qui n’est pas concernée au sommet de la rue.
 
 
En regardant en arrière, il est possible de passer mais les propriétaires seraient gênés par les randonneurs qu’ils ne veulent voir... Si l’association des Chemins de ronde 22 est créée un jour, je serai volontairement un membre actif....
Entre 1890 et 1900, Oscar Legris, un industriel versaillais, fait construire à proximité de la plage des Godelins dix-huit villas qui portent toutes des noms de femme :Etables-sur-Mer a conservé de belles villas Belle Epoque. Construites par l’industriel Versaillais, Oscar Legris, chacune d’elles porte un prénom féminin dont l’initiale respecte l’ordre alphabétique. 
 
Nous sommes arrivés à la plage des Roches Brunes...
La plage du Moulin fait partie des belles plages de la Bretagne. Située à deux pas des plages de Saint-Quay-Portrieux, elle offre un cadre agréable en pleine nature avec de nombreux équipements.
A l'extrémité de celle-ci, la dernière Pointe, barrant les plages au nord et abritant le parc départemental du même nom, forme la limite avec Saint-Quay Portrieux dont les installations portuaires s'élancent profondément vers le large.
 
L’arrivée à Saint-Quay est des plus agréables 
 
 
Un architecte marin entreprend une drôle de construction 
 
 
Nous n’avons pas aperçuau large le phare du Grand Léjon qui se situe en mer à 9 milles (environ 16,5 kilomètres ) au nord-est-est de Saint-Quay-Portrieux ? La tourelle initiale a été rehaussée à 23,40 mètres. Deux chambres, un magasin et une salle de veille sont empilés dans ce tronc de cône.  Après la dernière guerre mondiale, afin d’augmenter sa visibilité, le phare est peint de bandes rouges et noires puis rouges et blanches en 1960.
 
Saint Quay Portrieux
 Saint-Quay-Portrieux, en breton Sant-Ke-Porzh-Olued, est un endroit prisé pour son port qui accueille bateaux de pêche et de plaisance pendant la saison estivale. Elle attire de nombreux visiteurs au mois d’avril pendant la fête de la Coquille Saint-Jacques, une des spécialités de la baie de Saint-Brieuc. Ils aiment aussi se balader dans le village à la découverte du calvaire de la rue Louais, classé monument historique et datant du XVème siècle ainsi que de la chapelle Sainte-Anne mais c’est la fontaine miraculeuse de Saint-Quay qui est la star du coin grâce à ses vertus pour la guérison des blessures.
 
Nous poursuivons notre route en accès direct à Treveneuc.
Anse de Saint-Marc C'est le port le moins important de la côte du Goëlo. Une digue surélevée datant de la fin du XIXème siècle, fut édifiée entre le rocher isolé du Châtelet et la côte rocheuse, afin de protéger ce port des vents et de la houle d'ouest. Un chemin vicinal desservait en 1882 le port pour le transport des amendements marins. Le port abritait une quinzaine de petits bateaux sabliers et de pêche à la fin du XIXème siècle et seulement 5 canots.
 
 
 
La chapelle Saint-Marc fut presqu'entièrement reconstruite en 1715 et profondément modifiée de 1781 à 1786 (condamnation de la fenêtre du grand autel, ouverture du chevet de deux fenêtres latérales, réfection de l'autel Saint-Marc). L'analyse architecturale suggère cependant une construction du XVème siècle, remaniée aux XVIIème et XVIIIème siècles, une restauration est intervenue à la fin du XXème siècle. Cette chapelle votive est dédiée aux marins et au saint protecteur de Venise. Les trois pèlerinages anciens les plus importants d´Europe étaient se rendre à Saint Pierre de Rome, Saint Marc de Venise et saint Jacques de Compostelle. La tradition locale rapporte que la chapelle aurait été édifiée par les marins d´un bateau vénitien qui, en difficulté près des côtes, invoquant leur saint patron, aurait trouvé le salut en s´abritant dans le petit port naturel de saint Marc. Cette version est possible, car depuis le XIème siècle, les routes commerciales maritimes des Vénitiens longeaient les côtes bretonnes pour remonter vers Londres et Bruges.
 
Un cyprès de Lambert tout proche est remarquable par sa circonférence de 7,2 mètres mais également par sa silhouette peu commune. Du fût trapu, de nombreuses branches se sont effondrées et marcottées au niveau de leur point de rupture. Cet enchevêtrement de pseudo-marcottes donne à l’arbre une envergure et un port peu communs.
 
 
 
Tréveneuc (Treveneg en Breton) est un petit village dont la commune s'étend sur 6,7 km² et compte 800 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005.
 
Le Port Goret :   « Gored » vient d’un mot breton signifiant pêcherie avec barrage. Le droit de goretterie fut accordé aux seigneurs du Goelo par les moines de l’abbaye de Beauport à port Goret (mode de capture du poisson coincé à marée descendante). Les vestiges du barrage sont encore visibles.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  Nous sommes tout proche de la pointe du Bec de Vir offre un panorama sur le sémaphore de Saint-Quay, les îles, la Ronde et la Large, de la pointe de Minard au cap Fréhel.
 
 
 
 
L’accueil à l’ANAS est parfait malgré un loupé sur la réservation. Nous gagnons notre bungalow au bout du centre et nous mangeons ce que nous avons transporté depuis Saint-Quay. 
 
 
  Demain c’est une longue étape vers Paimpol, la dernière pour Woodé.
 
Voici le résumé de l’étape en vidéo :
 
 

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