Comme nous sommes allés jusqu’à Port Mer et rentrés à pied à Cancale, ce matin nous faisons un retour à Port Mer mais en bus. Temps breton de saison ce matin : ciel couvert, vent fort et pluies éparses annoncées.
Nous avons trouvé l’arrêt au port, près des poubelles comme indiqué à notre hôtel. Le mini bus est à l’heure : 9:28. Le chauffeur très sympathique nous propose de descendre plus loin au rond point où il fait demi tour. Nous voilà en quelques minutes proches de la pointe du Grouin. Malheureusement, nous ne sommes pas passés à la pointe de Barbe Brûlée, où une casemate de la Seconde Guerre mondiale s’est greffée sur un ancien corps de garde (ou une ancienne batterie), mêlant ainsi la vieille pierre au béton.
Devant l’hôtel restaurant de la pointe du Grouin, nous faisons un premier arrêt photo.
La pointe du Grouin est dotée d’un sémaphore et d’une table d’orientation, cette pointe s’avance généreusement sur la mer avec à l’Est, l’île des Landes qui l’accompagne, séparée que par un étroit chenal animé d’un fort courant.
De la pointe, nous voyons le parcours que nous allons faire...
Nous sommes prêts enfin presque..
C’est au niveau d’un imposant blockhaus que le GR34 reprend son parcours côtier.
C’est d’ici le premier des grands décors des côtes nord de l’Armorique, tout à la fois impressionnant et magique, avec la Baie du Mont-Saint-Michel, théâtre des plus grandes marées d’Europe, face l’île des Landes, une réserve ornithologique.
L'Île des Landes a une longueur d'un peu plus de 1 100 mètres pour une largeur maximale d'à peine 100 mètres. Elle a une orientation nord-nord-est / sud-sud-ouest et présente un relief escarpé. L'île est inhabitée et ne présente aucune construction. On peut y voir des grands cormorans, des cormorans huppés, des goélands marin, brun et argenté, des tadornes de Belon, des huîtriers pie... Occasionnellement, on peut retrouver plusieurs autres espèces d'oiseaux marins de passage ou des mammifères marins, tels que des dauphins. L’île compterait plus de 1000 couples de goélands.
Outre l’abri d’importantes colonies d’oiseaux marins, on peut trouver également des couches d’algues, de lichens noirs, de lichens jaunes et de plantes halophytes (adaptées au milieu salé) qui se superposent horizontalement. On y distingue aussi chèvrefeuille, jasione des montagnes, orpin anglais, chardon penché, carotte à gomme, bruyère cendrée, ajonc d’Europe… Cette flore abrite une faune particulière (insectes, reptiles, oiseaux…).
Au-delà de l’île des Landes, à 1,2 kilomètre de la pointe du Grouin, le phare de la Pierre-de-Herpin indique l'entrée de la baie du mont Saint-Michel. Situé sur la roche de la Pierre-de-Herpin, ce phare en mer, blanc surmonté de noir, compte cinq étages pour atteindre une hauteur de 24 mètres. Demandé dès les années 1850, il est mis en service en 1882. Une corne de brume a été installée en 1909. Rénovée en 1932 et supprimée en 1954, elle a été remise en service en 1964. Il est électrifié depuis 1970 et équipée de lampes LED et de cellules photovoltaïques récemment.
Et le plaisir de faire une photographie panoramique.
Nous revenons sur nos pas et jetons un dernier regard vers le mont Saint Michel, vers le fond de la baie.
La pointe est dominée par un sémaphore construit en 1861 qui servait à surveiller le passage des bateaux au large. Il a été racheté en 2000 par le Conseil général d'Ille-et-Vilaine pour y accueillir le public et assurer la préservation des sites naturels de la Côte d'Émeraude par la présence d'une exposition permanente gratuite. Elle offre une vue inédite sur la partie sud du Mont Saint-Michel.
Le blockhaus principal, vestige de la deuxième guerre mondiale, est agrémenté d’affiches concernant le milieu... mais il est entouré d’autres qui constituaient la défense de la pointe du Grouin.
Nous attaquons notre parcours vers Saint-Malo par une descente fort ventée. Il faut faire des noeuds au poncho de LouLou qui s’était transformé en spi...
Le sentier permet d’accéder ensuite à la Pointe de Roche-Froide ; avec un à pic impressionnant et une très belle vue sur la pointe du Grouin.
Le sentier, qui traverse la lande, est très sinueux et escarpé, ce sera la même chose jusqu’au bout…
Après une montée parfois escarpée suit une descente piegeuse, la vitesse moyenne n’est pas terrible.
La plage de Saussaye fait partie des plus belles criques de l’Ille et Vilaine. Confidentielle et surtout fréquentée par des locaux, cette belle crique de sable offre un paysage de falaises à proximité de la pointe de la Moulière. L’accès est un peu difficile depuis le parking (on a un sentier un peu pentu) mais la récompense est là lorsqu’on profite de cette plage de sable à l’écart des plages surpeuplées du centre-ville.
Coincée entre la plage du Verger et la Pointe du Grouin, la plage de la Saussaye se démarque par son caractère sauvage. Cette jolie crique de sable fin est bien abritée, grâce à la falaise et à la flore qui l’entourent. Elle est aussi très tranquille car peu visible. Nous y avons vu une personne bien emmitouflée qui promenait ses deux chiens....
Nous atteignons la Pointe de la Moulière.
La batterie de la Moulière est de plan étoilé. Elle servait à la défense de l'anse du Verger. Elle est mentionnée dans un rapport de visite de 1794. C’est aujourd’hui une propriété privée.
Une guérite de douaniers construite en bordure du chemin de ronde vers la plage du Verger, date selon toute vraisemblance du XVIIIème siècle. Il s'agit d'un simple abri entièrement en pierre sans cheminée ou autre confort n'excédent pas 3 mètres carrés. Nous ne l’avons pas vu....
Par contre Loulou qui sort d’un tunnel d’aubépines est immanquable.
La grande plage du Verger, adossée à un cordon dunaire planté d’oyats. Ces plantations ont pour objectif de limiter l’érosion du littoral sableux en fixant les dunes.
C’est un paysage peu commun que nous offre ce site, avec le seul marais arrière-dunaire d’Ille-et-Vilaine, ce qui contribue grandement à la diversité de la faune et de la flore. En arrivant de la Pointe de la Moulière, la vue panoramique vous offrira la juxtaposition de registres paysagers différents : falaise, zone humide, cordon dunaire et plage de sable fin.
La chapelle du Verger est encadrée par la pointe des Daules et la pointe de la Moulière.
Dans le creux d'une anse de sable fin, elle abrite les ex-votos des femmes de marins. Une étonnante flotille de maquettes de bateaux est suspendue à des filins. La petite chapelle de pèlerinage de Notre-Dame du Verger est un lieu vénéré des marins, comme en attestent les très nombreux ex-voto exposés en son sein. Des plaques de marbre, des tableaux, des dioramas dont certains en carton peint, des vitraux, une fresque et une maquette de cotre sont offerts à Notre-Dame du Verger.
La pointe des Daules abrite un ancien corps de garde datant du milieu XVIIIème siècle. Il se situe un peu en retrait du sentier (120 mètres en plus) et en amont de la pointe, une sente permet d’y accéder.
Le corps de garde a été édifié aux environs de 1740 afin d’abriter les soldats chargés de surveiller l’espace côtier. Il tenait à la fois un rôle militaire de défense grâce à des pièces d’artillerie et un rôle de surveillance du littoral par un système de communication et d’alerte en cas de danger : le jour, un pavillon hissé sur un mât permettait de correspondre avec les corps de garde situés sur les autres pointes et la nuit, les hommes allumaient un feu pour prévenir les autres batteries.
Le corps de garde est un édifice rectangulaire de granite d’environ 7 mètres sur 5, avec une tourelle de surveillance accolée à son pignon Ouest. Le corps de bâti est percé sur ses deux façades par une ouverture en arc en plein cintre. L’intérieur est constitué d’une grande pièce voutée en berceau avec une cheminée. L’accès au niveau supérieur de la tourelle se fait par un escalier extérieur coudé et s’appuyant contre le pignon du bâti principal. L’architecture du corps de garde est remarquable par sa singularité et sa ressemblance avec une petite chapelle : la tourelle de guet de forme carré, accolée au corps de bâtiment participe fortement à ce sentiment.
La plage du Petit Port est minuscule Cette petite crique est peu connue et sa fréquentation est assez faible. A marée basse, la baignade devient vite difficile à cause des nombreux rochers qui se découvrent. Egalement très appréciée pour la pêche à pied. Nous en profitons pour faire une pause casse-croûte.
Avec un peu de hauteur, la pointe du Nid offre une belle vue sur l’anse et le fort du Guesclin.
Un aileron est aperçu par CriCri, serait-ce un requin ? C’est un dauphin qui ondule majestueusement proche de la surface et qui se laisse apercevoir à mi-temps.
L’anse Du Guesclin borde un superbe croissant de sable blond, la plage est un des fleurons naturels de la petite cité de Saint Coulomb. Les dunes qui l'abritent sont une terre de prédilection pour le panicaut maritime, l’emblème du Conservatoire du Littoral, particulièrement abondant à cet endroit. À l’extrémité Est de la plage se trouve un îlot qui abrite le fort du Guesclin, construit vers le milieu du XVIIIème siècle et amplement remanié depuis. Bien qu’il soit privé, le site peut être approché sur une période comprise entre les mi-marées et qui couvre la basse mer.
On y trouve pour seule construction le fort du Guesclin sur un ilot atteignable à marée basse. Ce fort Du Guesclin fut construit sur les vestiges d'une ancienne forteresse, il s'isole sur son île dès que la marée monte. Son origine est fort ancienne et vient du nom du constructeur du premier édifice : Bertrand Du Guesclin, aïeul du chef de guerre qui portait le même nom. La première forteresse, édifiée en 1160 et occupée par la famille pendant 3 générations, changea de propriétaire en août 1234 où le roi Louis l'attribua à Henry d'Avaugour. La famille Du Guesclin s'installa au château du Plessis-Bertrand, dans les terres de Saint-Coulomb, dont la construction s'étala de 1247 à 1259. La forteresse édifiée à l'origine sur l'île se dégrada au cours des ans pour finir par être démantelée puis rasée. Sur la base des systèmes défensifs dessinés par Vauban, le fort actuel fut construit en 1758 afin de défendre la côte contre les attaques anglaises. Il est démilitarisé depuis bien longtemps et fut la propriété de Léo Ferré jusqu’en 1968, c’est toujours aujourd’hui une propriété privée.
La plage du Guesclin est préservée, c’est l'une des plus belles plages sauvages des environs. Elle est utilisable même à marée haute. La zone de droite est très rocheuse et est surtout fréquentée à marée basse pour la pêche à pied.
Nous quittons la plage pour gagner un temps la route et nous voyons un calvaire. La commune de Saint-Coulomb doit son nom à Saint Colomban, qui aurait débarqué vers 585 dans l'anse Du Guesclin et ce calvaire lui est dédié.
Nous allons vers la pointe des grands nez, un regard en arrière nous montre l’étendue du chemin parcouru avec la plage du Guesclin en premier.
Le chemin passe en proximité d’un bâtiment protégé par des ajoncs et qui devait être un corps de garde.
Dans l’anse de la Touesse, on trouve deux plages de sable séparées par un rocher. Le cadre est paradisiaque entre les pointes des Grands Nez et du Meinga.
Sur la plage de droite, on trouve la maison où Colette écrivit le « Blé en herbe » .
La plage de gauche porte le nom de plage du port et est bordée par les dunes de Roz Ven. Même en plein été, on trouve facilement une place pour poser sa serviette. Par contre, la baignade n’est pas surveillée. L'environnement très verdoyant. On peut passer d’une plage à l’autre grâce au sentier qui relie les deux pointes et les plages voisines. A marée basse, les deux plages forment une grande plage.
Nous profitons de la marée pour rester au bord du rivage.
La Pointe du Meinga constitue, après la pointe du Grouin le deuxième promontoire rocheux le plus avancé dans la mer de l'Ille-et-Vilaine. reconnu pour son patrimoine historique. Des objets et constructions découverts sur ce site témoignent d'une implantation humaine datant de la préhistoire. Par son exposition aux vents du large et aux embruns salés, la végétation se présente essentiellement sous forme de pelouses et landes littorales abritant une faune discrète telle que la fauvette pitchou, le lézard vivipare, le faucon crécerelle...
Le corps de garde du Meinga figure une Carte des environs de Saint-Malo levée en 1703 par l'ingénieur Picot. Sur le cadastre napoléonien, un sémaphore le jouxte ; une centaine de mètres au nord, on rencontre encore les vestiges d'une guérite ; la poudrière qui était à l'extrèmité de la pointe a disparu.
L’oppidum de la Pointe du Meinga domine la Manche d’une cinquantaine de mètres, il date de l’âge du fer. C’est un éperon barré qui protège un retranchement en terre et moellons de près d’une quinzaine d'hectares par un fossé aujourd’hui comblé qui précède un talus de 250 mètres de long, de 6 à 8 mètres de large à la base qui barre la pointe sur un axe Est-Ouest (en grande partie arasé sur la partie est).
L’île Besnard se dresse à l'entrée du havre de Rothéneuf qu'elle protège de ses hautes falaises. Mais ce n'est plus tout à fait une île. Elle est rattachée à la pointe du Meinga par une langue de sable appelée tombolo constituée par les dunes des Chevrets. Désormais elle est la propriété du département d'Ille-et-Vilaine, qui gère et entretient ce site naturel protégé. Érigé sur son sommet, un ancien sémaphore, construit vers 1862, est affecté au Conservatoire de l'espace littoral par l'État.
Nous arrivons aux confins de l’île Besnard et nous prenons l’option de faire le tour du havre en évitant l’île. Le chemin devient facile.
Le Havre du Lupin Cette magnifique plage est le trait d’union entre les communes de Saint-Coulomb et Saint-Malo. Le nom « Lupin » fait référence à la magnifique malouinière qui domine la côte sur la partie sud.
Le Havre du Lupin s’assèche entièrement à marée basse. Pendant les grandes marées, on peut observer le ballet des pêcheurs à pied qui arpentent sable et rochers à la recherche de lançons, étrilles...
Lors de tempêtes, le Havre du Lupin constitue une zone de protection naturelle pour les bateaux.
Le Havre du Lupin s’assèche entièrement à marée basse. Pendant les grandes marées, on peut observer le ballet des pêcheurs à pied qui arpentent sable et rochers à la recherche de lançons, étrilles...
Lors de tempêtes, le Havre du Lupin constitue une zone de protection naturelle pour les bateaux.
Le Château de Lupin date de 1692. A l’entrée, au niveau de la grille du XVIIIème siècle, il y a à droite les dépendances, la chapelle Saint-Charles plus ancienne que la malouinière et à gauche, un colombier du XVIIème siècle. Le bâtiment central à l’architecture particulièrement riche a en façade un bandeau de granit soulignant chaque niveau. L’ensemble de six cheminées a des couronnements de granit moulurés, leur base flanquée de consoles renversées. Deux ailes confèrent de part et d’autre une puissance architecturale à l’édifice. Il fait partie des quelques rares malouinières du Clos Poulet à être proches de la mer.
On sait que Rothéneuf fut un village ancien de pêcheurs et de laboureurs, dépendant du bailliage de Paramé, fief vassal du seigneur évêque de Saint-Malo et de son chapitre. Rothéneuf est porté sur la carte de Cassini. Il y avait seulement une chapelle pour le village, chapelle où Jacques Cartier serait venu prier avant chacun de ses voyages. Cette chapelle, en très mauvais état, fut détruite sous la Révolution. Relevée de ses ruines en 1816, elle fut desservie ensuite par un vicaire de Paramé. Il s'y tenait régulièrement une « assemblée », équivalent du pardon en Basse-Bretagne.
Le havre fut un temps protégé par un corps de garde bâti près de son entrée et armé de trois canons.
Le havre fut un temps protégé par un corps de garde bâti près de son entrée et armé de trois canons.
Nous accédons au village par la belle plage.
Nous ne sommes pas allés à la Chapelle Notre-Dame des flots qui était une guérite des douaniers qui surveillaient les activités en mer. En 1889, elle a été transformée en chapelle. Les habitants y apportaient des ex-voto pour que les marins rentrent sains et saufs.La chapelle est désormais recouverte de plaques mémorielles en tout genre.
Les Rochers sculptés de Rothéneuf sont un des environnements spontanés sous forme de sculptures monumentales relevant de l'art brut parmi les plus connus de Bretagne. Ils ont été réalisés de fin 1894 à 1907, par l’abbé Adolphe Julien Fouéré, dit l'abbé Fouré (1839-1910).
L'inspiration de l'abbé Fouré était variée. Il n’a pas représenté la légende d'une famille imaginaire de contrebandiers ou de corsaires de cette côte, mais plutôt des personnages connus ayant un rapport avec l'actualité de son époque… La Guerre du Transvaal fait ainsi l'objet d'une saynète campant ses hommes célèbres, le président Krüger, le colonel de Villebois-Mareuil… L'actualité coloniale de son époque paraît l'avoir beaucoup occupé. En catholique militant, et patriote nationaliste, peut-être royaliste, il semble avoir voulu en maints endroits de ces sculptures faire de la propagande pour l'évangélisation des peuplades soumises par la France. L'abbé sculpte également des saints bretons légendaires comme Saint Budoc, représenté deux fois dans les rochers, dans une auge de pierre et sur son gisant. L'homme célèbre de Rothéneuf, Jacques Cartier, est l'un des thèmes préférés de l'abbé qui l'a représenté non seulement dans les rochers mais aussi en bois dans l'ermitage qu'il habitait dans le bourg à proximité de la côte. Environ 300 personnages sculptés dans le granite de la falaise, représentant la légende de la famille des Rothéneuf, corsaires et pirates jusqu'à la Révolution.
L'inspiration de l'abbé Fouré était variée. Il n’a pas représenté la légende d'une famille imaginaire de contrebandiers ou de corsaires de cette côte, mais plutôt des personnages connus ayant un rapport avec l'actualité de son époque… La Guerre du Transvaal fait ainsi l'objet d'une saynète campant ses hommes célèbres, le président Krüger, le colonel de Villebois-Mareuil… L'actualité coloniale de son époque paraît l'avoir beaucoup occupé. En catholique militant, et patriote nationaliste, peut-être royaliste, il semble avoir voulu en maints endroits de ces sculptures faire de la propagande pour l'évangélisation des peuplades soumises par la France. L'abbé sculpte également des saints bretons légendaires comme Saint Budoc, représenté deux fois dans les rochers, dans une auge de pierre et sur son gisant. L'homme célèbre de Rothéneuf, Jacques Cartier, est l'un des thèmes préférés de l'abbé qui l'a représenté non seulement dans les rochers mais aussi en bois dans l'ermitage qu'il habitait dans le bourg à proximité de la côte. Environ 300 personnages sculptés dans le granite de la falaise, représentant la légende de la famille des Rothéneuf, corsaires et pirates jusqu'à la Révolution.
Très fatigués par le parcours nous décidons d’appeler Mamidou et Papidou pour abréger l’étape d’un kilomètre et demi. C’est Michel qui nous récupère....
Voici ce que nous avons manqué :
La plage du Val est une belle étendue de sable fin offre un cadre végétal agréable et apprécié des familles.
La pointe de la Varde est la pointe rocheuse à l'est de Saint-Malo, dans le quartier de Rothéneuf. Ce site naturel protégé culminant à 32 mètres au-dessus de la mer, et offre un panorama sur la baie de Saint-Malo. La pointe est encadrée par la grande plage du Pont, au sud, et l'étroite plage du Nicet, au nord-est. La pointe offre un des plus beaux points de vue sur la côte d’Émeraude. Historiquement la pointe de la Varde fut un lieu stratégique pour la défense du port malouin contre les assaillants venant de la mer et a donc connu plusieurs fortifications au cours du temps.
La construction du fort de la pointe de la Varde, appelé aussi batterie du fort de l'Arboulé, fut réalisée rapidement en 1694 en complément des défenses du port malouin par Vauban. C'était une construction sommaire composée d'un mur d'enceinte défendu d'un fossé. Non entretenu, il fut remanié en 1758 avec un fort retranchement, un glacis et un chemin couvert. L'armée allemande réaménagea les fortifications existantes en y adjoignant des blockhaus pour contrôler les plages de Rothéneuf : casemates et observatoire d'artillerie, quatre tobrouks simples et un grand tobrouk pour mitrailleuses antiaériennes.
Le phare de Rochebonne est l'un des quatre phares de Saint-Malo. Il est également appelé localement phare de la Haize. Il est situé à Paramé, ancienne commune maintenant rattachée à Saint-Malo, dans le quartier du Lévy, sur un point haut dominant la plage du Minihic. Il a été reconstruit en 1948 comme La Balue. C’est une tour carrée de 20 mètres de hauteur, grise avec la face ouest blanche et le haut rouge. Le phare possède un feu fixe rouge d’une portée de 24 milles. Il est automatisé et télécontrôlé.
Après un superbe accueil et un dîner au plus proche restaurant, c’est un repos bien mérité qui devrait supprimer courbatures et douleurs, le miracle d’un sommeil récupérateur. Demain, une autre étape longue mais plate nous ont dit Papidou et Mamidou perturbée par la réunion préparatoire du G7 à Dinard...
Le résumé en vidéo :
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