- Manoir de Trouzoulit - Trouzilit - 29870 Tréglonou - Tél. : 02 98 04 01 20 B&B 76€ dîner à la crêperie sur place
2019 Tour de la Bretagne GR 34
vendredi 3 mai 2024
Étape 05 : Le Derbez au Manoir de Trouzoulit (29 km) vendredi 3 mai
mercredi 1 mai 2024
Étape 04 : de Kergoff à Lannilis, autour de Plouguerneau (25 km) mercredi 1er mai
Ce site, sur la Manche est un lieu de passage de migration des oiseaux de mer (fous de Bassan, mouettes tridactyles, puffins, pingouins, guillemots).
L’ancien phare de la Vierge fut construit entre 1842 et 1845 à partir de pierres granitiques prises sur place, c'est une tour carrée haute de 33 mètres, avec à sa base un bâtiment rectangulaire de deux étages. Servant, ainsi que le sémaphore de l'Île Wrac'h et le feu du clocher de Plouguerneau à signaler l'entrée de l'Aber Wrac'h, il est allumé pour la première fois le . Son premier feu était un feu fixe blanc ayant une portée de 14 milles. Équipé selon le système de Fresnel, il fonctionna d'abord à l'huile de colza, puis aux huiles minérales. Son feu resta en activité durant la durée des travaux du phare actuel. Il était aussi doté d'une corne de brume. La sirène actuelle, de 1 200 Watts de puissance. Elle n'est plus en activité aujourd'hui. Il sert désormais d'amer.
Le nouveau phare de la Vierge fut terminé en 1902. D'une hauteur de 82,5 mètres, il est le plus haut phare du monde. Il balaie tout le nord du Finistère à 52 kilomètres à la ronde. L'intérieur est tapissé de 12 500 carreaux d'opaline provenant des usines Saint-Gobain. C'est une tour à triple paroi, tronconique à l'extérieur, cylindrique à l'intérieur, en moellons de granit, sur un soubassement de pierre supportant une lanterne de grande taille. Il y a au total 397 marches : 5 marches en granite, à l'extérieur du phare, pour accéder du socle à la tour, 360 marches suspendues en pierre de taille, toutes uniques et faites sur-mesure, pour monter au sommet de la tour cylindrique et enfin, 32 marches en fer pour atteindre la lanterne… On peut le visiter, l'accès à l'île se faisant par bateau ou à pied (uniquement lors des grandes marées). Il a été électrifié en 1956 et doté d'aérogénérateurs en 1967, ces derniers seront finalement retirés en 1994.
La Pointe du Kastell-Ac'h a été le siège d'un éperon barré à l'époque gauloise (âge du fer). On profite d’un point de vue sur les iles, de gauche à droite : Stagadon, le plateau de Lezent, Enez Valan (ile aux Genêts), Enez Werc'h (ile Vierge avec ses deux phares : 1845 pour le petit phare et 1902), Enez Venan (cairn néolithique : 4000 années environ avant J.C.) et Enez ar Vir. On y admire aussi la statue en granit « Victor Hugo » par Coutelle 1992, rebaptisée « Ar Maltouter » (le douanier) par certains.
La plage de Saint-Cava (Aod Kervezenn). Au centre de l'estran : le menhir Menozac'h, ou « La bonne-soeur », ennoyé à chaque marée. C'est un témoin exceptionnel de la remontée du niveau de la mer depuis le néolithique. Le village de Saint-Cava offre un beau calvaire du XVIème siècle, quelques belles maisons de caractère et les ruines de la chapelle de Saint-Karan (transférée au bourg de Lilia en 1875). Saint-Karan débarquant un jour en grève de Kervezenn (en auge de pierre) se serait exclamé face aux indigènes venus l'accueillir : « holl ho karan » (tous je vous aime). Le nom lui serait resté.
On traverse l'affluent de l'Aber-Wrach vers Milin An Aod (ancien Moulin de la Rive) puis on remonte vers la pointe de Beg ar Chastell. On chemine le long de l'Aber jusqu'au point de vue sur l'Aber-Wrac'h. La vallée de l'Aber est envahie à chaque marée par la mer sur plus de 10 km jusqu'au moulin du Diouriz.
Le GR34 s’éloigne de la rive de l’aber pour rester sur un tracé plu long et peu intéressant.La pluie est de retour, nous devons porter nos pèlerines…
C’est au village de Kcridaouen, dans l’estuaire de l'Aber, que se situe la légendaire ville de Tolente submergée vers le IXème siècle (certains y voient Gesocribate).
La traversée de l’Aber Wrac’h se fait par le pont de Paluden. Cette parie routière est particulièrement dangereuse et doit être améliorée rapidement de façon à éviter un accident grave.
mardi 30 avril 2024
Étape 02 : de Plouescat à Ménéham lundi 29 avril
Cette baie de Goulven marque une étape vitale pour de nombreux oiseaux. Chaque année des milliers d’individus venus du Grand Nord longent la façade atlantique pour réaliser leur migration entre l’Afrique et l’Arctique. Constituée de vasières et de zones humides, la baie leur offre un gîte et un couvert royaux.
Françoise Lyvinec tel 06 43 38 16 03 francoise@gite-meneham.bzh
www.gite-meneham.bzh Les chambres
lundi 29 avril 2024
Étape 01 : de Moguériec à Plouescat (20 km) dimanche 28 avril
Le corps de garde des Amiets fut édifié en 1744 pour servir de relais aux signaux émis entre le corps de garde de Lavillo (1,3 kilomètre à l'ouest) et de celui de Tévenn Braz (1,5 kilomètre à l'est aujourd'hui disparu) en cas de menace de navires ennemis.
De plus petite taille que les deux autres, ce corps de garde ne pouvait accueillir que trois ou quatre guetteurs. La petite pièce rectangulaire comporte une cheminée et surtout deux ouvertures avec vue imprenable sur la côte environnante. Sa mission était d’observer et de protéger le havre de Kervaliou et les Amiets.
An Amied (ou plage des Amiets ou plage de Roguennic) est la "grosse plage" de Cléder, l'une des plus belles et des plus appréciées du Finistère nord et en tout cas de cette Côte des sables. Sur plus d'un kilomètre et demi, on peut pratiquer quasiment tous les sports nautiques et assimilés.
Dissimulé derrière les rochers afin d’être soustrait aux vues de la mer et des ennemis éventuels, le corps de garde de Lavillo avait une mission de surveillance des bateaux de passage. Ces postes de guet, désormais appelés maisons des douaniers, faisaient partie d’un système de défense littorale imaginé par Vauban au XVIIème siècle.
Ker Porz Striz (corps de garde de Lavillo)
Bordant le rivage sur une lande inculte où affleurent les rochers, il sert d’amer aux navigateurs côtiers.Il comporte une trentaine de cupules sur sa face occidentale dans sa partie basse et deux gros trous d'origine naturelle sur sa face orientale. Ses arêtes vives et le creusement de certaines cupules suggèrent l'utilisation d'outils métalliques pour la réalisation
Les fours à goémon sont visibles sur la côte clédéroise à Kerfissien et Poulennou. Ils sont construits dans des tranchées de 60 cm de profondeur, 5 à 10 m de longueur, 50 cm de largeur et recouverts sur les côtés et le fond de pierres plates. Depuis des siècles, les algues sont une richesse pour les populations littorales de Bretagne. Elles étaient jadis utilisées comme engrais dans les champs et servaient de combustible en l’absence de bois. Ce n’est véritablement qu’au XIXe que l’activité des goémoniers va devenir prospère, au moment où sont découvertes les vertus de l’iode. De nombreuses usines s’implantent alors en Bretagne, à proximité des lieux de récolte du goémon.
À marée basse, les goémoniers ramassaient les algues puis les étalaient au soleil. Une fois séchées, elles étaient brûlées dans des fours creusés à même le sol et parés de dalles de pierres.
Le magasin à poudre de Saint-Eden Lors de la lutte contre les incursions anglo-hollandaises, plusieurs édifices sont construits le long des côtes bretonnes à partir du règne de Louis XIV. Le magasin à poudre, construit au XVIIIè siècle, faisait partie de l’ensemble fortifié de Saint-Eden, dessiné sur les plans de Vauban, qui comprenait un corps de garde et une guérite. Ce petit édifice permettait de conserver la poudre à canon.
Dépouillé de sa toiture en dalles de granit, le magasin à poudre de Saint-Eden garde de beaux restes. Il jouxtait un corps de garde et une batterie côtière qui dépendaient de la capitainerie de Saint-Pol de Léon.
Une autre batterie défendait le goulet de la Baie du Kernic, à la pointe de Porsmeur.