La plage du Moulin Blanc de Brest est une grande étendue de sable s'étendant du port de plaisance jusqu'au Pont de Plougastel. A trois minutes à pied se trouve aussi le centre nautique, l'aquarium marin Océanopolis, de renommée européenne. Il faut dire que la rade de Brest en fait un formidable spot pour la voile mais aussi la planche, le windsurf, le kitesurf, ou, plus tranquille, le kayak de mer. Cette plage est vraiment le royaume de l'eau sous toutes ses déclinaisons.
La cantine : le projet de construction d’un hôtel a été contesté surtout à cause de l’abattage de nombreux pins... La tempête qui est passée par là a fait un sérieux éclaircissement…
Kerieuzou
Au bout du chemin, la plage des Sables-Rouges garde la trace du passage de soldats américains, de 1917 à 1918 : Un hôpital avait été construit au nord du hameau de Feunteun-Aon. Près de deux millions de soldats, traumatisés par la guerre, y transitèrent avant d’être rapatriés aux États-Unis. Ce sont leurs boîtes de conserve qui, en rouillant sur la plage, ont donné sa couleur particulière au sable.
Nous suivons la venelle de Feunteun Aon jusqu'à la fin de l'impasse pour descendre jusqu’à la rive. Le fontaine et le lavoir de Feunteun Aon se trouvent là.
Le Pont Albert Louppe est destiné aux piétons et aux véhicules lents. Depuis ce pont vous pourrez admirer l’Elorn qui sépare le Relecq-Kerhuon et Plougastel Daoulas. Au loin, on peut apercevoir la rade de Brest et la marina du Moulin blanc avec ses mâts. Le pont Albert Louppe franchit l’estuaire de l’Elorn en joignant la presqu’île de Plougastel à la ville de Brest. Conçu par Eugène Freycinet, ce pont de trois arches était au moment de son inauguration en 1930 le plus grand pont du monde en béton armé.
A cet endroit du Finistère, l’Elorn sépare la Cornouaille (le Sud) du Léon (le Nord), c’est donc un couple de plougastellenn et un couple de léonards sculptés par René Quillivic qui accueillent sur chacune des berges ceux qui franchissent le pont.
Ces deux personnages sont des sculptures en granite de Huelgoat ; ce couple est habillé des vêtements traditionnels de Plougastel-Daoulas, première commune de Cornouaille quand on quitte Brest. La femme porte un panier de fraises, principale récolte de la commune
A cet endroit, une fontaine porte une inscription gravée : « ieched mad » veuille dire « à la vôtre », ou « santé » comme quand on trinque. Santé avec de l’eau non potable !
Roc’h Nivelen Plougastel, comme son nom l'indique, aurait été à l'origine un oppidum (situé à Roc'h-Nivelen, le rocher des prêtres en français), Ce lieu fut le premier lieu habité à Plougastel Daoulas. Les Celtes en avaient fait un lieu de défense, naturellement protégé par sa configuration de presqu’ile et son armature de rochers. Un refuge dès le Néolithique aux confins de la Domnonée, peut-être le lieu dénommé Merthyr où, en 874, le roi Salaün, après avoir commis le meurtre d'Erispoë, aurait été tué par Gurwand et Paskweten
Plougastel est restée longtemps très isolée, l'Élorn étant un obstacle à ses relations avec l'évêché de Léon et particulièrement avec Brest : avant la construction du pont Albert-Louppe en 1930, seul un bac permettait de franchir l'estuaire (partant du lieu-dit « Le Passage » pour aboutir à un lieu-dit du même nom situé sur l'actuelle commune du Relecq-Kerhuon).
Plougastel est depuis longtemps renommé pour son agriculture maraîchère, caractéristique de la Ceinture dorée bretonne dont la presqu'île est un prolongement, comme le décrit Victor-Eugène Dumazet en 1893 : « Les gens de Plougastel sont d'infatigables jardiniers et de vaillants marins, des jardiniers surtout. La partie de leur péninsule qui regarde vers le sud, abritée des vents du nord et de l'ouest par les rochers riverains de l'Élorn, baignée par les flots tièdes, jouit d'un climat fort doux ; aussi bien des cultures qui semblent impossibles en Bretagne, y prospèrent-elles. »
La culture des fraisiers a commencé à Plougastel au XVIIIème siècle, mais ne concernait jusqu'au milieu du XIXème siècle que quelques hameaux. Jusqu'au milieu du XIXème siècle, les fraises se vendaient presque uniquement à Landerneau et à Brest où elles étaient acheminées par les gabares et chaloupes à partir des petits ports de la presqu'île, l'exportation vers l'Angleterre commençant vers 1850 grâce à l'initiative d'une commerçante de Landerneau, suivie ensuite en 1865 par un négociant gascon, puis en 1867 par un commerçant de Roscoff ; ceux-ci venaient acheter les fraises directement chez les producteurs pour les revendre à Paris et à Londres. Le succés est immense on note qu'en 1912, 300 tonnes de fraises sont expédiés en Angleterre.
La culture des fraisiers a commencé à Plougastel au XVIIIème siècle, mais ne concernait jusqu'au milieu du XIXème siècle que quelques hameaux. Jusqu'au milieu du XIXème siècle, les fraises se vendaient presque uniquement à Landerneau et à Brest où elles étaient acheminées par les gabares et chaloupes à partir des petits ports de la presqu'île, l'exportation vers l'Angleterre commençant vers 1850 grâce à l'initiative d'une commerçante de Landerneau, suivie ensuite en 1865 par un négociant gascon, puis en 1867 par un commerçant de Roscoff ; ceux-ci venaient acheter les fraises directement chez les producteurs pour les revendre à Paris et à Londres. Le succés est immense on note qu'en 1912, 300 tonnes de fraises sont expédiés en Angleterre.
Le calvaire de Plougastel-Daoulas date de 1602 - 1604. Un ex-voto marquant en 1598, la fin de l’épidémie de peste qui venait de décimer un tiers de la population de la presqu’île.
Il est haut d'environ 10 mètres. L'octogone qui forme le noyau du soubassement a 1,70 mètre de côté. Il est flanqué de quatre épais contreforts.
Sur une base en granite jaune de Logonna-Daoulas, 182 statues sculptées dans du kersanton de couleur bleue, Elles illustrent, en 28 tableaux, des scènes bibliques de la vie du Christ ou des scènes légendaires comme Katel Kollet.
Katell Kollet aimait le plaisir et les fêtes à la folie ; la danse était sa vie. Le sire de La Roche la fit enfermer dans une tour de son château lui disant qu’elle y resterait jusqu’au jour où elle aurait donné le titre d’époux à l’un de ses nombreux prétendants. Elle s'échappe, avec la complicité de son serviteur, Salaün, et s'enfuit au Pardon de La Martyre. Elle dansa avec lui une gavotte endiablée toute la nuit. Le lendemain, on les découvrit étendus côte à côte, deux corps inanimés ; tous deux jeunes et beaux portaient sur le visage la pâleur de la mort. Un nain noir et hideux les contemplait en ricanant. Katell désormais appelée Kollet dans les souvenirs populaires ; Kollet, c’est-à-dire perdue ou damnée, à cause de son amour immodéré du plaisir et de la danse...
Il s'agit d'un des sept grands calvaires de Bretagne. Un escalier près du contrefort nord-ouest permet d'accéder à la plate-forme centrale où s'installait autrefois le prédicateur. Comme pour les autres calvaires, il faut lire les scènes de la frise dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, en commençant par l'Annonciation et faire sept fois le tour du calvaire en suivant les étapes de la vie de Jésus en commençant par la frise est qui va de La Vierge de l'Annonciation saint Marc, un lion à ses pieds sur le contrefort. Sur la frose nord, de Jésus en prière au Jardin des Oliviers, saint Jean est endormi à la comparution de Jésus devant Caïphe et Caïphe sur son trône. Puis sur la frise Ouest, d'un évêque et saint Jean avec son aigle; à saint Luc et son symbole : une tête de taureau, sur le contrefort. Et enfin sur la frise sud, La Cène. Elle est représentée par trois groupes de quatre personnages. ainsi que le Lavement des pieds : Jésus est à genoux devant Pierre. Trois groupes constituent la scène. Ils sont onze, Judas a trahi et sur le contrefort, saint Matthieu et son symbole : un ange (on trouve aussi parfois un homme.
Sur la plateforme, depuis L’Ange de l’Annonciation à l’est, le Baptême de Jésus, la Mise au Tombeau, la comparution de Jésus devant un grand prêtre, puis au nord, des soldats armés de fouets jusqu’à Ponce Pilate est sur son trône, à l’ouest Le Diable parle à Jésus jusqu’à Jésus ramène des limbes deux élus. Dans la gueule de l’enfer, se débattent Katell Gollet et trois damnés et sur la face sud, la Montée du Christ au Calvaire.
Sur le fût de la croix principale, on peut reconnaitre Le Bon Larron, Dismas, à droite de Jésus, le mauvais Larron, Gismas, à gauche du Christ entre autres mais Jésus sur la Croix et de l'autre côté, L'Homme des Douleurs ou Ecce Homo. Voici l’homme a dit Ponce Pilate lorsqu'il présenta Jésus à la foule, battu et couronné d'épines.
L’église paroissiale Saint-Pierre, autrefois prieuré dépendant de l'abbaye de Daoulas, datant du XVIIème siècle, mais devenue trop petite, fut détruite en 1870 (le cimetière fut alors déplacé) et remplacée par une église de style néogothique due à l'architecte Joseph Bigot. Celle-ci fut presque entièrement détruite pendant la Seconde Guerre mondiale par les bombardements américains des 23 et , y compris son magnifique buffet d'orgues et ses fonts baptismaux ; reconstruite hâtivement (son clocher est en béton), elle possède toutefois quelques mobiliers intéressants : une descente de croix et deux retables : le retable de Saint-Pierre et le retable du Rosaire.
C’est ici que s’arrête notre étape l’hôtel envisagé est fermé pour « raison administrative ». Après avoir épluché toutes les possibilités, nous décidons de revenir à Brest à notre hôtel.
La suite du parcours que nous n’avons pas fait…
La chapelle Notre-Dame de la Fontaine-Blanche est un ancien prieuré construit au XVème siècle, qui dépendait de l'abbaye de Daoulas. D’abord construite en bois, elle fut rasée par les Normands en l’an 913. Elle fût reconstruite au Xème siècle. Sa forme actuelle date du XV siècle. La chapelle a trois autels dus à Jean Davesnes, abbé de Daoulas, et dédiés à Notre-Dame, saint Laurent et sainte Magdeleine. Le tympan de la chapelle, de style flamboyant, porte la devise bretonne des Buzic : Komzit mat ! (Parlez bien !). La chapelle possède un vitrail dénommé "Vitrail des prisonniers" qui fut commandé par les familles des prisonniers de guerre rentrés sains et saufs après la Seconde Guerre mondiale. On prête à l'eau de sa fontaine comme souvent des vertus guérisseuses : on venait implorer Notre-Dame pour qu'elle fortifiât les enfants rachitiques que l'on trempait à trois reprises dans la fontaine sacrée, ou pour soigner le retard de marche des enfants en leur faisant faire trois fois le tour de la chapelle, deux indications thérapeutiques basées sur l'orthopédie, la capacité de tenir droit. La fontaine à la forme d'un enclos triangulaire autour d'un bassin de 0,80m appuyé sur un massif cubique du XVIIème siècle. Une arche gothique abrite une statue de Vierge à l'Enfant en kersanton du XVIème siècle. L'enfant tient le globe terrestre de la main gauche et tend la main droite vers la poitrine ou vers le pan de manteau de sa mère. La Vierge est couronnée, elle retient de la main droite le pan gauche de son manteau.
Kergoff
Dans un cadre de verdure de cinq hectares le Moulin de Kergoff en bordure du Quélenec, offre depuis le XIXème siècle. L'étang de Kergoff est l’ancien bassin de retenue des eaux du moulin, la nature reprend ses droits, la végétation y envahit ses berges et peu à peu colonise ses eaux. Le ruisseau éponyme s'écoule sur un kilomètre et demi entre le moulin de Kergoff et la mer au Pont Callec.
L'Anse de Penfoul occupe la ria étroite d'un petit ruisseau côtier de la Presqu'île de Plougastel, se jetant dans la Rade de Brest. Elle est constituée d'une vasière se développant de part et d'autre du ruisseau, et s'élargissant au milieu de la zone, puis ne découvrant plus sur son entrée dans la rade. Elle est surmontée régulièrement dans sa partie la plus ouverte par un estran de blocs rocheux où dominent les algues brunes, ou, seulement dans le fond de la ria, par une bande quasi-monospécifique à Spartine à fleurs alternes (Spartina alterniflora).
Un ancien moulin y était installé. Juste après les bâtiments se trouve un lavoir sur la gauche.
Kérouant
Landrevézen
La Baie de Lanveur est constituée d'une vaste vasière circulaire, surmontée localement par un estran à gros blocs recouverts d'ascophyllum et fucus au niveau des pointes de Kerloziou et Kerzanton, et principalement par une bande quasi-monospécifique à Spartine à fleurs alternes (Spartina alterniflora) sur pratiquement tout le restant du fond de baie.
Le pré-salé à obione n'est présent que sur une frange de largeur réduite et localement discontinue.
La vasière fait l'objet d'une exploitation de pêche aux coquillages par des mareyeurs professionnels.
Croix de Croas Guénolé
Daoulas
L 'ancienne abbaye est aujourd'hui divisée entre une école, un site culturel, une église et son cimetière.
Vers 550 (selon la légende) : création d'un monastère (peut-être d'une église seulement) par le seigneur du Faou dont saint Jaoua aurait été le premier abbé et, après lui, saint Tugen (ou saint Tujan), tous deux patrons de Brasparts. Le monastère est ensuite détruit pendant les invasions vikings.
La tradition rapporte que l'abbaye de Daoulas fut fondée en 1173 par Guyomarch IV de Léon, vicomte de Léon en expiation du meurtre de son frère Hamon, évêque de Léon, et qu'il y mit des chanoines réguliers de l'Ordre de Saint-Augustin. Cette fondation fut approuvée par Geoffroy, évêque de Quimper. Un château préexistant et appartenant au vicomte aurait été transformé en communauté abbatiale. L'Abbé de Daoulas et les religieux jouissaient de puissants et nombreux droits seigneuriaux. l' abbaye Notre-Dame de Daoulas disposait du tiers des revenus du « Passage de Saint-Jean », dit aussi « Passage de Treisguinec » servant pour passer et repasser entre les paroisses de Daoulas, Plougastel et Guipavas sur la rivière et bras de mer.
Les moines augustins de Daoulas furent habiles à jouir de prieurés-cures, c'est-à-dire ayant charge d'âmes, sans être pour autant les véritables pasteurs des paroisses où ces bénéfices étaient situés, percevant les grosses dîmes, ne laissant que les menues et vertes dîmes au curé ou à son vicaire, auxquels ils payaient alors la portion congrue ; ils prélevaient aussi une partie des décimes. Parmi les paroisses concernées : Sizun, et Irvillac, Roscanvel, Rumengol, Plougastel, Plouguin, Coat-Méal...
L'abbaye de Daoulas se compose de nos jours des bâtiments suivants :
- L'église abbatiale est pour l'essentiel ruinée, même si l'église paroissiale actuelle Notre-Dame en a repris certains éléments : des arcades à double cintre de la façade ouest semblent dater du VIIIème siècle, la nef romane et le bas-côté nord sont du XIème siècle ou du XIIème siècle, les enfeus de la sacristie du XVIème siècle. Le chœur et les deux absidioles, ainsi que le bas-côté sud, sont néoromans et datent du XIXème siècle.
- Le Cloître, qui comprenait 44 piliers, est en partie ruiné, même s'il conserve de beaux restes et une vasque du XIIème siècle, construite à l'époque de l'abbé Guérault (1352-1398), de forme octogonale dont chacun des huit pans offre une ornementation différente : elle se trouve dans le jardin intérieur du cloître. Cette vasque n'a pourtant aucune corrélation stylistique avec le cloître.
- La chapelle Notre-Dame-des-Fontaines est un simple oratoire déjà cité dans un acte de 1638, remanié en 1880 et restauré en 1986, issu de l'ancien chancel des moines. Deux anciennes stalles, avec sièges à miséricorde, s'y trouvent et proviennent de l'ancienne église gothique ainsi qu'une Vierge à l'Enfant, une statue de sainte Catherine, une autre de saint Thélo chevauchant un cerf...
- La Fontaine monumentale Notre-Dame-des-Fontaines (Itron-Varia-ar-Feunteun) date dans son état actuel de 1550 (mais une fontaine existait antérieurement) et fut construite par l'abbé Olivier du Chastel; de style gothique, elle forme un rectangle de 6 mètres sur 4 mètres et contient une Vierge à l'Enfant tenant une pomme dans la main, symbole du péché originel. Elle a probablement été édifiée à l'emplacement d'un ancien lieu de culte païen, en particulier druidique comme une très ancienne statue située à proximité semble l'illustrer. Les trois bassins de la fontaine rappellent la Sainte Trinité. Le bassin de la fontaine est surmonté d'une sorte de petite chapelle gothique en pierre de Kersanton, couverte de deux rampants aigus avec clochetons aux quatre angles. Elle fut restaurée au XVIème siècle par l'abbé Olivier du Chastel. Cette fontaine fut par le passé l'objet d'une grande dévotion « qui n'est pas encore entièrement éteinte » écrivait le Ollivier, alors curé de Daoulas. A l'extrémité boisée des jardins de l'abbaye se voit une petite fontaine, citée dans un acte de 1456 sous le nom de Fontaine Notre-Dame, rénovée en 1550 par l'abbé Olivier du Chastel, et restaurée à nouveau vers 1875 par François de Goësbriant. Elle voisine un oratoire qui a été remanié en 1880. « L'eau de cette fontaine, nous écrit M. Galmiche, passe pour assurer la fécondité des femmes auxquelles il suffit, pour l'obtenir, d'y fixer une croix. Elle prédit aussi aux jeunes gens s'ils se marieront dans l'année ; ils mettent une épingle dans le creux de leur main qu'ils plongent dans la fontaine principale. Si l'épingle flotte et tombe dans l'un des bassins inférieurs, le mariage aura lieu ; dans le cas contraire, il faut attendre. Une petite source qui sort de dessous la fontaine même, opère la guérison des yeux, et la Vierge celle des enfants atteints de la toque ». Au dos, se trouve une inscription : LE : Xe : IOUR : DE : IUNG / LAN : MIL V CENTZ : LTE / FUT . RENOVELLE CESTE FO[N]TEU[N]E :/ P[AR] M. O. DU CHATEL DOULAS ABBE : « Le dixième jour de Juin, l'an mil cinq cent cinquante (1550) fut renouvelée cette fontaine par Messire Olivier du Chastel, abbé de Daoulas. »
- Un lavoir situé à proximité de la fontaine Notre-Dame-des-Fontaines
- Un Jardin de plantes médicinales (650 espèces). Le conseil général, après en être devenu propriétaire en 1984, décide de créer un jardin de simples. Il s'agit tout d'abord d'une terrasse consacrée aux plantes médicinales de Bretagne, structuré selon le style des jardins d'abbayes du Moyen Âge et de la Renaissance (plantations en en plates-bandes carrées, bordées de buis). En 1996 avec le passage à une surface de 4 000 m² le jardin est remodelé et étendu avec un jardin des plantes médicinales des cinq continents, des plantes tinctoriales, plantes médicinales en voie de disparition et des plantes médicinales toxiques. A partir de 2015 les 3 hectares du parc clos sont réaménagés dans le cadre du projet de Jardin des Arbres Médicinaux. Il accueille au sein d’un parcours paysager une sélection d’arbres et d’arbustes médicinaux : la diversité des espèces illustre celle des pharmacopées constituées par les sociétés humaines dans leur rapport au corps, à la maladie, en fonction de leurs croyances ou connaissances scientifiques, et selon les ressources offertes par leur environnement.
- Ub premier calvaire est situé en proximité du cimetière.
- Un calvaire du XVème siècle, haut de 7,50 mètres, est situé à l’écart place du calvaire. Il est sculpté dans la pierre de kersanton, au dessus d'une base architecturée à pilastres. De bas en haut, nous trouvons le socle à pans coupés, puis le long fût à pans, portant un croisillon à deux personnages (La Vierge et saint Jean) et enfin le Crucifix. Sur l’autre face, une Pietà à quatre personnages, la Vierge tenant le corps de son fils étant encadré par saint Jean et par Marie-Madeleine.
Et voici une Bretonne de cette région en habit du dimanche….
Comme l’hébergeent est plus loin, on va raccourcir l’étape de demain.
Hôpital-Camfrout L'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, a été commencée en 1490, c'était une simple chapelle de la paroisse d'Hanvec. Le porche sud date de 1611, la sacristie et le transept de 1634 et en 1821, elle devint église paroissiale. Elle contient une très belle statuaire ; les sablières du chœur portent les blasons des ducs de Bretagne, des vicomtes du Faou et des seigneurs de Rosmorduc ; une statue en pierre polychrome de sainte Barbe, classée monument historique et fut sculptée en 1511 à la demande de Jehan du Vieux-Châtel, dernier abbé commanditaire de Landévennec. Une statue de saint Jean-Baptiste en bois polychrome a été faite par le même sculpteur. Un ensemble des trois statues en bois polychrome (dite de la crucifixion) dressé en poutre de gloire au centre de l'église et daté de 1678, classé également par les monuments historiques. La façade occidentale entièrement en pierre de kersanton, de style Renaissance, est remarquable par la qualité et la finesse de ses sculptures. Une porte des lépreux date de 1736. Six vitraux ont été installés en 1955 par le maître-verrier parisien Auguste Labouret.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire