C’est un matin qui annonce une journée difficile. Le vent est déjà là avec une température de 13 degrés, la pluie est annoncée de 9 heures à 16 heures.
Cela ne nous empêche pas de profiter du petit déjeuner pour pouvoir résister…
Première cible gagner Ménéham et le GR34 à 2,5 km de nôtre chambre d’hôtes.
À mi-parcours. nous tombons sur la petite chapelle Saint Gwendal.
Au cœur du pays pagan (« païen » en breton), Kerlouan séduit par ses dunes herbeuses et son ambiance unique. Niché derrière d’énormes blocs de pierre aux formes étranges, son pittoresque village de pêcheurs aux toits de chaume a gardé son charme d’antan.
Menez Ham est fort connu par les photographies de son corps de garde, enchâssé entre de gros blocs de rochers, de ses chaumières de pêcheurs ou de ses jolies plages. Elles illustrent nombre de cartes postales et de guides touristiques.. Son corps de garde du XVIIème siècle ne laisse pas indifférent, tout comme ses charmantes chaumières aujourd’hui restaurées.
Le charme de la plage de sable de Nodeven Ruduloc, bordée de dunes, est moindre que celui des plages voisines de Ménéham. Probablement par l'absence de rochers à proximité immédiate du rivage. Son intérêt réside essentiellement dans son petit port et l'abri qu'elle propose aux bateaux.
Le pré-salé qui s'est formé devant la digue de Kerlouarn colonise les sables se déposant à l'abri d'une flèche littorale.
Plage du Vivier
Au lieu dit Le Vivier, un ensemble de tamaris peu commun y pousse depuis près de 150 ans. En 1874, une compagnie de pêcherie y fut construite avec un important réservoir à poissons et crustacés. Cet ensemble de tamaris centenaires, tout à fait remarquable, fut planté initialement pour soutenir les bassins et les canaux.
Karreg Hir est une petite plage tranquille à proximité de la grande plage de Boutrouilles. C'est une grève typique du Nord-Finistère qui se divise en deux criques (Karreg Hir proprement dite et Men Breac'h), chacune dotée d'une cale de descente des embarcations. Sable fin, dunes fragiles, rochers ronds... Karreg Hir signifie "roche longue", comme Menhir veut dire "pierre longue". Elles sont en réalité plus rondes que longues. Une plage de liberté et de tranquillité. Un ancien four à goémon est délimité par un cordage, vestige de l'activité goémonière sur la commune de Kerlouan.
L’anse de Tresseny forme l'estuaire naturel du Quillimadec. Etendu sur près de 2 kilomètres et demi, du moulin du Couffon jusqu'à la pointe du Dibennou en Guisseny, cet espace constitue une véritable zone humide littorale riche en flore et en faune.
Lieu d'échange et de contact entre les eaux douce et salée cet estuaire se divise en 2 ensembles naturels bien distincts : les marais litoraux dans la partie amont, du Couffon jusqu'à l'île de la Tour et l'estran sableux dans la partie aval, de l'île de la Tour jusqu'à la pointe du Dibennou.
Le site Natura 2000 de Guissény, d’une superficie de 600 hectares, s’étend sur les communes de Plouguerneau, Kerlouan et Guissény. Il regroupe des habitats très divers, tels que des habitats dunaires, des prairies humides, des zones de tourbière, des plages découvertes à marée basse, qui jouent un rôle très important en tant que site d’hivernage et de halte migratoire pour les oiseaux, et un étang saumâtre.
Kermarguel est un petit hameau au fond de l’anse de Tresseny. Nous allons maintenant revenir sur l’autre rive plein ouest.
Le Corps de garde de Dibennou est des plus classiques, ce qui est le plus intéressant est de savoir comment étaient organisés ces gardes... Le bâtiment comprend généralement une seule pièce voûtée en plein cintre. ; il est construit en moellons et (ou) pierres de taille de petit et moyen appareil, le plus couramment en granite et pierres locales. Les murs font entre quarante et cinquante centimètres d’épaisseur. La toiture est en dalle de granite ou plus rarement en ardoises pour des corps de garde de grande dimension. Le bâtiment est d’une longueur variant entre six mètres et trois mètres sur six à un deux mètres de largeur et d’une surface comprise entre quarante et sept mètres carrés. A l’intérieur, se trouve une grande cheminée en pierres de taille et un dallage en pierre. Il est percé de deux à quatre baies ou meurtrières orientées vers la mer pour le guet ou destinées à la défense rapprochée. Cet édifice de plan rectangulaire, voûté, construit et couvert en pierre de taille de granite gris dispose d’une porte unique du côté de la terre et quatre baies percées du côté de la mer. Autrefois entretenus par les paroisses littorales, les corps de garde servaient d’abri aux miliciens garde-côtes qui se réchauffaient devant la cheminée attendant l’hypothétique ennemi britannique. Ce sont aussi ces paroisses réunies en capitaineries qui recrutent des milliers d’hommes âgés de 16 à 60 ans qui doivent assurer le guet : les milices garde-côtes commandées par un capitaine. Astreints aux maniements des armes mais somme toute assez inexpérimentés, ces miliciens garde-côtes doivent pouvoir repousser un débarquement en attendant l’arrivée de troupes régulières. Le corps de garde de Guissény est vraisemblablement datable du milieu du XVIIIème siècle. Il faisait partie de la capitainerie de l'Aber Wrac'h. Au XIXème siècle, il abrita des douaniers.comme tous les autres. Ces corps de garde étaient à vue de deux autres à l’Est et à l’Ouest de façon à surveiller l’ensemble de la côtes et généraliser l’alerte.
Entre la pointe de Dibennou et celle de Beg at Skeïz se trouve l'anse de Porz Olier dont le fond a été découpé par une digue.
Comme les caprices des courants sont étranges, la plage de Nodeven peut être couverte d’algues vertes. Mais à u fond de l'anse, du côté de la digue, le sable est souvent plus propre.
Après la destruction rapide d’une première digue entre les pointes, une seconde digue plus en retrait est autorisée le 14 mai 1834. Il s’agit cette fois-ci de la digue actuelle, entre Le Curnic et Nodeven.
Cette deuxième digue a bien résisté aux tempêtes pour être toujours en place aujourd’hui et protéger la palue et la route du bourg au Curnic. Mais elle nécessite régulièrement de l’entretien et des réparations après les hivers rigoureux.
Le marais du Curnic est au sud de cette digue en pierre datant de 1836, c’est un lieu bien connu des naturalistes bretons. Là, dans un paysage de lagunes, de roselières et de tourbières, vivent notamment une trentaine d'espèces de libellules et plus d'une centaine d’espèces d'oiseaux. Mais c'est au niveau botanique que le site est le plus remarquable, avec pas moins d’une dizaine d’orchidées recensées. Partant de la Maison de la digue, un chemin balisé permet de faire le tour du marais en deux heures environ et Nicolas Loncle, garde du littoral, propose, durant la saison estivale, des visites guidées des lieux.
Le Curnic a hébergé un site préhistorique important où ont été retrouvés, dans la tourbière, des trous de poteaux d’habitation, restes d’un village néolithique (4 000 à 2 500 ans av. J.-C.) et des restes d’une industrie du sel datant de l’âge de bronze (800 à 500 av. J.-C.).
Un vivier gallo-romain a été mis au jour dans la dune du Curnic qui fonctionna jusqu’aux environs de 300 ans après J.-C.
La longue plage de Vougo (ou Vougot) poursuit les dunes de la Sècherie et ses dimensions prédisposent aux sports ayant besoin d'espace. Cette plage est aussi une piste naturelle de galop pour les chevaux. Une immense plage pour nous deux. C’est le luxe breton un jour de pluie intense.
La plage du Zorn est une grande plage de sable fin de 730 mètres de longueur qui fait cependant petite figure à côté de sa voisine du Vougo, longue de plusieurs kilomètres. La plage garde ses atouts naturels, notamment une belle zone herbeuse surplombant la plage.
Sur le parcours, nous avons constaté les conséquences de la précédente grosse tempête avec le GR34 qui est de nombreuses fois déporté vers l’intérieur mais aussi des toitures endommagées. C’est ce qui conduit à un final encore plus routier…
On peut quand même apercevoir un corps de garde au loin…
Quant au phare de l’île Vierge nous l’avons souvent aperçu au loin dans les nuages de pluie et de plus en plus près. C’est demain que nous le verrons le mieux….
Nous arrivons enfin trempés et fourbus à notre étape.
La chambre de Mogueran via AirBnB. Les restaurants à l’entour sont fermés, nous préférons manger une partie de nos
Demain, il ne devrait pas pleuvoir !
Hé
- Chambres d’hôtes AirBnB 469 Mogueran Isella, Plouguerneau 109€ avec PdJ
- Crêperie Le Lizen, Kergoff, 29880 Plouguerneau à 850 mètres fermée ce jour
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