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dimanche 7 avril 2019

Étape 04 : de Saint-Malo à Saint-Lunaire (27 km) samedi 6 avril

 
 
 
  
 
 
 
 
Ce matin il fait presque beau. Le soleil est présent mais l’atmosphère laisse penser que la stabilité est précaire. D’ailleurs les diverses prévisions météorologiques indiquent le passage d’ondées plus ou moins importantes au cours de la journée. Profitons de l’instant !
 
Après un solide petit déjeuner, nous disons au revoir à Mamidou et la remercions pour son accueil comme Papidou d’ailleurs mais il va nous accompagner sur la digue de Rochebonne vers le vieux Saint-Malo. 
 
C’est l’une des étapes du Tro Breiz, le parcours effectué par les pèlerins afin de se rendre dans les 7 villes qui hébergent des tombeaux des évêques fondateurs : Brieuc et Malo dans les villes portant respectivement leur nom, Samson à Dol-de-Bretagne, Patern à Vannes, Corentin à Quimper, Pol Aurélien à Saint-Pol-de-Léon et Tugdual à Tréguier. Avec notre parcours côtier, il nous manquera Dol, Saint Brieuc et Quimper...
 
 
 
 
 
La jetée est humide, les promeneurs marchent essentiellement côté ville....
 
 
Le coefficient de marée du jour est de 90, c’est le moment de la pleine mer et avec une houle bien formée de temps en temps une vague atteint la jetée et explose en projetant quasi à la verticale le reste de son énergie dans des paquets d’eau aux reflets argentés. Il reste aux promeneurs matutinaux à être de l’autre côté et à grimper sur une marche ou un banc pour éviter le bain de pied ou pire une grosse douche.
 
Nous faisons la photo souvenir avec Papidou avec Saint-Malo en fond. 
 
Papidou s’est proposé pour faire une photo de nous quatre sur la jetée. Encore grand merci pour l’accueil chaleureux !
 
Plus loin, la digue de Rochebonne devient chaussée du Sillon, attestant que l’accès à la ville se faisait par le Sillon une construction maritime faite par les dépôts laissés par les courants et les marées. Nous aurons l’occasion de voir des sillons dans leur état naturel plus tard....
Toujours est-il que l’espace est plus étroit et que l’océan essaye toujours d’apporter ses matériaux. Alors pour protéger la digue, des pieux en bois sont plantés pour briser l’énergie des vagues.
 
 
 
Nous arrivons face au Fort National qui défendait l’accès à la ville en temps que poste avancé.
 
 
C’est ensuite le pied de la vieille ville et nous allons faire le tour des remparts de Saint-Malo 
 
 
 
 
Les vieux remparts de St-Malo abritent des rues étroites et pavées, aux façades de granite parfaitement alignées. Difficile d'imaginer que la plupart ont été restaurées, voire reconstruites après 1944.
 
La première enceinte a été construite par Jean de Chatillon en 1155. Mais la grande partie des remparts actuels a été construite par Garangeau, architecte de Vauban, au XVIIIème siècle.
 
 
Le Château de la Duchesse Anne    édifié entre le XVème et le XVIIIème, symbole du pouvoir ducal puis royal, le château, qui accueille le musée d'Histoire de la ville et d'Ethnographie du pays malouin, est accolé à la tour Quic-en-Groigne. On y découvre les façades des casernes des XVIIème et XVIIIème siècles qui abritent aujourd'hui l'hôtel de ville, la citerne, le grand donjon et le castelet. Édifié en 1395, le petit donjon flanque l'ancien mur d'enceinte. Le grand donjon, élevé en 1424, domine le château : des tourelles de guet, on jouit d'un beau panorama sur la ville, le port et la côte. 
 
C’est un château de forme pentagonale avec quatre tours. Il présente la haute courtine encadrée de deux tours, la tour La Générale construite par le Duc François II et la Tour Quic-en-Grogne qui a longtemps abrité un musée de cire représentant l’histoire de Saint-Malo. Sur la tour Quic-en-Grogne, la Duchesse Anne de Bretagne fit graver l’inscription “Qui qu’en groigne ainsi sera car tel est mon plaisir”.
 
La porte Saint Vincent  fut construite en 1708. Deux écussons apparaissent sur la façade de la porte portant le nom du diacre martyrisé en Espagne au 4ème siècle.
 
Celui de droite symbolise le Duché de Bretagne
Celui de gauche arbore les armoiries de la ville,  (la herse surmontée de l’hermine des ducs de Bretagne)
 
Le bastion dénommé Fort La Reine était à l’origine une batterie d’artillerie dénommée bastion du Cheval-Blanc, bâtie sur ordre de Vauban en 1694 après le premier bombardement anglo-hollandais contre la ville.
 
On passe devant la rue du Chat qui Danse. Cette rue porte son nom suite à l’attaque d’un navire anglais sur la ville de Saint-Malo en 1693. Les anglais avaient rempli un navire d’explosifs pour détruire les remparts de Saint-Malo. Mais le bateau s’est échoué sur les rochers avant d’atteindre la ville et explosa ne tuant qu’un chat. Les malouins nommèrent donc cette rue qui fait face aux remparts La Rue du Chat qui danse pour se moquer des anglais.
 
 La Tour Bidouane  est au nord-ouest de la cité. Elle a un plan en fer à cheval très caractéristique des tours d’artillerie de cette époque. Elle présente encore dans sa partie inférieure des embrasures qui furent bouchées lorsque la tour fut transformée en magasin à poudre de 1691 à 1889.
L’ouvrage fortifié qui se trouve à l’arrière de la tour, du côté de la ville, est dénommé cavalier des Champs-Vauverts. Sa tourelle d’angle construite en encorbellement porte la date de 1652. La statue du célèbre Robert Surcouf (Saint-Malo, 1773 – 1827) se voit sur la plate-forme de cet ancien bastion. Montez, le point de vue est superbe.
 
 

La statue de Robert Surcouf qui pointe de son doigt vers l’ennemi anglais.
Derrière ce parc et la statue, vous pouvez faire un tour à la maison du Québec afin de dire bonjour aux « cousins » d’Amérique.

  

 
Le tombeau de François-René de Chateaubriand,  né à Saint-Malo le  et mort à Paris le est situé sur l'îlot du Grand BéA partir de la plage de Bon-Secours, bordant les remparts, on rejoint à pied l’îlot du Grand-Bé mais à marée basse. Plantée face au large, la tombe de François-René y scrute la mer. Chateaubriand a dû un peu batailler pour obtenir ce privilège. «Un grand écrivain français a voulu reposer ici pour n’y entendre que le vent et la mer. Passant, respecte sa dernière volonté», lit-on sur l’épitaphe. Dernier message d’outre-tombe du poète.
 
 
Toujours sur les remparts, nous aurions pu déguster une crêpe à la crêperie du corps de garde. Cette bâtisse était une salle de garde au XVIIème siècle. Les tours de garde étaient faits à cheval sur les remparts. Les chevaux étaient logés dans les écuries, côté rue.
La plage de Bon-Secours a une vraie piscine en eau de mer. À chaque marée, l’eau est renouvelée, proposant un bassin avec plongeoir de 3 mètres et 5 mètres, pour l’heure seul le plongeoir de 5 mètres émerge. Cette retenue d’eau évite aux baigneurs d’aller chercher la mer à marée basse.
 
 
 
Vous voilà arrivés sur le bastion de la hollande avec ses canons. En prenant l’escalier dans le rempart à gauche, on arrive directement dans la cour où étaient gardés les chiens du guet. Au Moyen Âge, ils étaient lâchés sur les plages à dix heure du soir et jusqu’au matin. La cloche de la cathédrale, Noguette, sonnait, et les portes de la ville étaient fermées. Les chiens protégeaient les bateaux échoués sur la grève. 
 
La statue sur le bastion de la Hollande est celle de Jacques Cartier, découvreur du Canada.
 
Nous quittons les remparts de la cité Malouine par le Bastion de Saint Louis La construction du bastion Saint-Louis a débuté en 1714, lors du deuxième accroissement de la ville, pour se terminer en 1721 durant le troisième accroissement de Saint-Malo. Ce bastion fut, après sa construction, dénommé bastion Saint-François pour ensuite être nommé bastion Saint-Louis en l'honneur du Roi. Ce bastion comporte, au rez-de-chaussée, une remise qui, pendant la Révolution abrita les bois de justice, la terrible guillotine. L'échauguette du bastion Saint-Louis est surmontée d'une fleur de lys.
 
 
 
La gare maritime et de l’autre côté les bassins intérieurs accessibles aux bateaux par les ponts mobiles... Nous regardons partir un ferry vers les îles étrangères...
 
 
 
L’anse des Sablons L'anse des Sablons était jadis bordée de dunes. Au-delà les "Bas Sablons" était une zone marécageuse où il ne faisait pas bon s'aventurer la nuit. Avec 10 000 hommes,  Du Guesclin, y stationna et délogea les Anglais qui bloquaient Saint-Malo en 1378. En 1488, le duc de la Tremoille installa ses canons, protégés par des peaux graisssées, sur les grèves et obtint la réddition de Saint-Malo. Les constructions bâties sur ces dunes eurent à affronter de fortes tempêtes, en particulier en 1869 lorsque des vagues de plus de 10 mètres emportèrent de nombreuses maisons. Jusqu'à 9 corderies complétaient les bâtiments de la Marine à Solidor. Leurs activités furent réglementées en 1834 à cause de la gène qu'elles entrâinaient sur la voie public où s'allongeaient les cables que l'on toronnait. À l'Ouest de l'anse, un petit fort et une forteresse furent construits en 1693 et 1759 pour assurer la défense de Saint-Servan et compléter le fort de la pointe du Naye. De nos jours, une digue en empierrements et un seuil retiennent la mer quand elle est basse et ont permis l'aménagement d'un port de plaisance de 1300 places, d'un parking important et de commerces liés aux activités nautiques. La plage, longée par une promenade, s'est enrichie d'une piscine à marée basse. 
 
Le phare des Bas-Sablons se trouve sur le quai de la plage des Bas-Sablons. C'est une tour carrée de 3 niveaux accolée à un bâtiment formant terrasse d'un niveau pour le stockage des matériels. Il est situé à une hauteur au-dessus de la mer de 24,96 mètres, sa taille hors sol est de 19,50 mètresEntièrement rénové, le phare est peint en blanc, avec le haut noir. En alignement avec le phare de la Balue, il marque le chenal d'entrée à Saint-Malo.
 
Le phare de la Balue est en terre à 700 mètres du rivage, situé quartier Saint-Servan. En alignement avec le phare des Bas-Sablons, il permet, en venant du large, l'entrée au port de Saint-Malo par le chenal intérieur de la Petite Porte. En 1868, le phare fut allumé sur une tour carrée de pierre de taille encastrée dans un corps de logis contenant les magasins et la chambre du gardien. La construction fut réalisée en même temps que le phare des Bas-Sablons. En 1896, il fut peint en noir sur la partie supérieure. En 1926, il fut électrifié. En août 1944, il fut détruit par l'armée allemande et ensuite reconstruit à l’identique en 1948.
 
Le phare du Grand Jardin est un phare en pleine mer, situé à 5 kilomètres au nord-ouest de Saint-Malo. Avec le phare de Rochebonne, il constitue l’alignement du chenal de la « Grande Porte » et avec le phare de la Balue l’alignement de la « Petite Porte ». Le phare est construit sur une roche haute de 7,30 mètres, son fût circulaire a un diamètre de 10,70 mètres à la base et 6 mètres au sommet ; l’entrée du phare se situe à la côte 18 mètres. On y trouve de bas en haut une cave, le vestibule (niveau de l’entrée), une première chambre, la cuisine avec placards en inox, une deuxième chambre, la salle de veille et enfin la lanterne avec le feu à la côte 24,46 mètres.
 
 
Quartier de la vielle ville, la Cité d’Aleth se situe à l’embouchure de la Rance. Son occupation est très ancienne, on y trouve des vestiges romains.
 
Le fort fut construit au XVIIIème siècle. En 1942, les Allemands l’ont réinvesti et transformé en un poste de commandement pour le secteur de Saint-Malo, avec une batterie d’artillerie et 23 casemates reliées par des galeries souterraines de près de 2 kilomètres de long, creusées à même le roc, comprenant une voie ferrée souterraine, un immense réservoir d’eau, un central téléphonique, une station radio et trois groupes électrogènes. Les impacts sur les tourelles des casemates récupérées sur la ligne Maginot attestent de la qualité de l’acier français et de l’âpreté des combats. Bonjour 
Un blockhaus de trois étages avec, à son sommet, plusieurs canons, assurait la défense antiaérienne. En 1994, la mairie de St-Malo a aménagé ce blockhaus en musée. C’est une agréable balade printanière pour l’heure avec vue sur Saint-Malo.
 
 
 
La Tour Solidor est un donjon fortifié composé de trois tours réunies par de petites courtines. Son nom est dérivé de steir et de dor qui en breton signifie « porte de la rivière ».
 
Ce donjon fut construit entre 1369 et 1382, par le duc Jean IV de Bretagne afin d'avoir un contrôle sur la Rance à une période où la ville de Saint-Malo était rebelle à son autorité. La tour a été bâtie sur un site déjà fortifié, la Tour d'Oreigle, aussi appelée Tour Aiquin et qui comprenait un petit châtelet, transformé en corps de garde du nouvel ensemble et une enceinte fortifiée, elle-même construite sur des fortifications gallo-romaines. 
Elle héberge depuis 1970 un musée des cap-horniers qui réunit les collections du musée de Saint-Malo sur la navigation au long cours et les cap-horniers (cartes, maquettes, instruments de navigation...). 
 
Il nous faut parcourir la partie la moins intéressante du jour en parte en milieu urbain puis enfin au bord de l’estuaire de la Rance. Nous abordons une extrémité du Grand Parc de la Briantais, vaste domaine de 27 hectares, surplombant l'estuaire de la Rance.
 
La pointe de la Briantais fait face à la Pointe de la Brebis sur l’autre rive de la Rance, c’est l’étroit choisi pour construirez l’Usine marémotrice de la Rance. Cette centrale électrique tire son énergie des volumes d’eau déplacés par les marées. La puissance installée est de 240 MW, elle est restée la plus grande usine marémotrice au monde pendant 45 ans, juste battue en 2011 pour quelques MW. Mais, l’important pour juger d’un moyen de production n’est pas sa puissance mais l’énergie fournie et surtout quand elle est fournie. Cette usine est l’équivalent d’une centrale au fil de l’eau (sans retenue de stockage) mais intermittente. 
 
On comprend mieux pourquoi cet investissement est dispendieux à comparer à une centrale fluviale et son électricité « fatale » n’est d’aucune utilité pour s’adapter aux besoins des consommateurs comme l’énergie solaire ou éolienne d’ailleurs, ce n’est pas le cas pour les autres moyens de production heureusement pour nous. Une bonne énergie verte permet de délivrer l’énergie au bon moment ! 
 
La route départementale 168 passe sur le barrage et permet aux véhicules de relier Dinard à Saint-Malo par une route à quatre voies . Avant la construction du barrage, il était nécessaire de faire le détour par le pont Saint-Hubert à Plouër-sur-Rance pour relier les deux villes en voiture. Le coût d’un pont équivalent est à déduire de l’investissement du barrage de la Rance.
 
 
 
De la pointe de la Brebis, le registre animalier se poursuit avec la Pointe de la Jument. Une belle plage cachée loin de la foule attire les amateurs de tranquillité.
 
 
Pointe de la Vicomté Le chemin de ronde, au départ de l'avenue Bruzzo, offre de splendides échappées sur la rade et l'estuaire de la Rance, la tour Solidor et le rocher de Bizeux surmonté d'une statue de la Vierge.
 
Au début du XXème siècle, des promoteurs parisiens lancent le projet de créer à la pointe sud de Dinard un quartier luxueux à la mode, avec centre commercial, casino, tennis, villas et palaces. L'hôtel Beauvallon, le casino et quelques villas verront le jour. Tout le reste restera dans les cartons, la crise de 1929 réduisant à néant le projet de villégiature mondaine à la Vicomté.

 
La crique du Vicomté à proximité de la pointe du même nom. Cette petite crique de sable peu connue,  surtout fréquentée par des habitués qui recherchent le calme et l’ombre avec une magnifique vue sur la tour Solidor de Saint Malo. 
 
La Plage du Prieuré est nichée bien à l’abri au fond de la Baie du même nom, devant le Parc de Port Breton. Elle est bordée par une Digue qui mène à une piscine découverte, à marées, et , le long du sentier du littoral jusqu’à la Promenade du Clair de Lune, hélas barré pour cause de réunion préparatoire au G7...
 
À cause du G7, nous ne pouvons pas gagner la pointe du Moulinet qui enserre la plage de l'Ecluse côté est et fait face à Saint-Malo. Son atout tient au fait qu'elle expose au regard des paysages exceptionnels sur l'estuaire de la Rance et sur la Manche. Autrefois, elle y hébergeait un moulin à vent et quelques maisons de pêcheurs qui ont cédé leur place à de somptueuses villas, aux nombreux styles architecturaux (style néogothique, style malouinière, style chalet...). 
 
La plage de l’Écluse est également interdite d’accès. C’est la principale plage de la station balnéaire. Bordée par une agréable promenade piétonne et de beaux immeubles (avec notamment le casino de Dinard), cette plage est la plus fréquentée de la station balnéaire. Encaissée entre les pointes de la Malouine et du Moulinet, elle offre une très importante largeur de sable. Par contre, à marée basse, la mer peut se retirer assez loin (mais on trouve une piscine d’eau de mer sur la droite).
 
Ce n’est que juste après la Pointe de la Malouine que nous pouvons rejoindre le GR34. Avant 1865, la pointe de la Malouine, appelée alors pointe du Grouin, n’est qu’un vaste promontoire situé à l’ouest de la plage de l’Ecluse où il n’existe qu’une cabane de douaniers luttant contre la contrebande de sel.
C’est en août 1865 que le Duc d’Audiffret Pasquier, séduit par l’endroit lors d’une partie de chasse, acquiert les six hectares de terrain de la pointe. Il y fait aussitôt construire son château, qu’il baptise « la Malouine ». Grâce à sa topographie, qui offre des points de vues exceptionnels, la pointe de la Malouine attire les investisseurs et le site se développe sous la forme d’un lotissement balnéaire de luxe. En dépit de la configuration complexe du site, les principes urbains de Poussineau mettent en place des solutions habiles pour « voir et être vu ».
 
 Le panorama exceptionnel de la pointe, en avancée vers la baie de Saint-Malo, est intégré comme une composante paysagère du lotissement. Il organise l’espace en terrasses en insérant de nombreux escaliers. Poussineau imagine un chemin de ronde qui épouse la forme des rochers, au plus près des eaux mais il ne sera réalisé qu’à partir des années 1930 par la municipalité. L’architecture des villas, en partie conçue par l’architecte de Saint-Brieuc, Alexandre Angier, contribue aussi à unifier l’aspect paysager des lieux et par conséquent à assurer la cohésion sociale.
 
Nous profitons de ce lieu de m’as-tu-vu pour faire une pause.
 
La plage de Saint-Enogat séduit avant tout par sa tranquillité. 
 
 
Nous continuons par la pointe de la Roche Pelée avec une remontée raide vers le centre de thalassothérapie de Dinard, on trouve quelques petites criques avec du sable à marée basse. A marée haute, le sable disparait totalement mais l’accès à la mer est possible grâce à des escaliers.
 
La plage de la Fourberie de Saint-Lunaire est la plage la plus à l’ouest de la station balnéaire. Sur le côté droit de la plage, on trouve la tour blanche qui est un amer utilisé par les bateaux. 


 
Arrivés à la plage nous faisons le choix de gagner directement Sain-Lunaire. La pluie est arrivée et les kilomètres pèsent trop. 
Nous ne verrons pas la Pointe Bellefard ou pointe du Nick Face à Saint-Lunaire, entre la Grande Plage et la plage de la Fourberie, le Conservatoire de l'Espace Littoral et des Rivages Lacustres a acquis la Pointe du Nick, la préservant ainsi d'une urbanisation sauvage. La végétation des falaises exposées au vent n'est composée que de courtes broussailles et de fougères. 
 
La Grande Plage se situe dans le centre-ville à proximité de l’office du tourisme en contrebas d’une digue promenade avec en son centre le Grand Hôtel qui contribua au développement  de Saint-Lunaire comme station balnéaire au début du XIXème siècle. Cette plage centrale offre une belle étendue de sable. 
 
Saint-Lunaire fut fondée au VIème siècle par Saint Lunaire, ce bourg agricole et marin est devenu à la fin du siècle dernier une station balnéaire à la mode, immortalisée par le peintre Henri Rivière. L’hôtel est proche de l’église. Nous avons tout sur place à moins de 150 mètres : un bar, une crêperie, une supérette et une boulangerie ! Ce soir galette à l’andouille avec du cidre brut en bolées. 
 
 
 
Le résumé de l’étape en vidéo
 
 
 
 
 
  • Hôtel Kan Avel 15 Place de l'Église, 35800 Saint-Lunaire chambre 60€ (restaurants en proximité)
 

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