Nous quittons avec regrets nos hôtes Vincent et Eva où nous avons passé un agréable séjour. Eva nous a même préparé un en cas pour midi composé de la tarte aux légumes que nous n’avions pas fini hier soir… Une bonne adresse où il est impossible de maigrir.
La Chapelle de Loc Meven est blottie à l'arrière de la colline, abritée des caprices de l'océan, avec un environnement de qualité. Complètement isolée, presque en bordure du rivage, cette jolie petite chapelle doit, selon la légende, son existence à un naufrage qui aurait eu lieu en face au XIème siècle. Les marins d'un navire anglais ou irlandais auraient miraculeusement pu gagner la crique voisine malgré la tempête alors que leur bateau sombrait. Le capitaine aurait alors fait vœu d'édifier sur la côte une chapelle à Saint Méen et dès lors il habita une ferme proche. Comme toujours, aucun document historique ne vient corroborer cette légende. Mais elle est cependant plausible.
Une autre raison a pu être à l'origine de cette construction. Saint Méen, « Sant Meven » en breton, serait un moine gallois du VIème siècle, contemporain de Saint Samson et vénéré en plusieurs endroits de Bretagne, mais aussi en Anjou ainsi que dans le Rouergue. On lui attribue le pouvoir de faire jaillir des sources dont l'eau guérirait les maladies de peau.
Une fontaine existe bien dans ce vallon juste devant l'entrée de la chapelle. Et aujourd'hui encore, cette eau passe pour guérir la gale et les autres dermatoses.
La pointe de Brenterc’h site exceptionnel du point de vue géologique, notamment en ce qui concerne les
dolérites.
Le site de Porstheven retrace la dure activité des goémoniers.
Le travail commence sur la grève de Porstheven. Durant plusieurs jours, la douzaine de familles qui vit sur le site a récolté des algues qui sont remontées sur la falaise à l'aide d'un davier ou davied en breton: un treuil à goémon actionné par un cheval. Surplombant la falaise, une large pierre plate accueille un mat en bois d'orme auquel se fixent les cordages pour hisser les charges. Cet ensemble rare est toujours visible aujourd'hui. Au final, ce sont plusieurs tonnes d'algues fraîches mises à sécher en haut de la falaise, puis disposées en tas.
Le four à goémon est une tranchée de 7 mètres, qui reçoit des centaines de kilos de goémon séché qui se transforment sous l'action de la chaleur en "pain de soude".
Ils sont utilises pour produre du verre a bouteille du XVIl au début du XIX* siècle, période à laquelle on découvre l'iode contenu dans les algues. Ce dernier a essentiellement servi à fabriquer de la teinture d'iode, un désinfectant largement utilisé aux 19° et 20° siècles notamment durant la Première Guerre mondiale. Mais la transformation a des rendements très faibles : il faut 5 à 6 tonnes d'algues fraiches pour obtenir 2 à 3 kilos d'iode ! Cette activité s'est maintenue jusque dans les années 1960, avec pratiquement les mêmes outils de récolte !
Halage du goémon
Les restes du chevalet du treuil en bois sont parfaitement visibles.
Le fort Illien Ancien corps de garde de défense côtière de 1851, le Fort Illien devait empêcher les atterrages sur la plage adjacente et la côte le long du chenal du Four. Il a été aménagé en résidence principale à partir de 1965. Sa surface habitable est de 280 m² sur deux niveaux. En bas, toutes les pièces sont voutées avec de grandes salles de 32 à 46 m² en pierres apparentes. A l’étage toutes les pièces ont vue mer. Un séjour, une véranda, 8 chambres (dont les plus grandes font 32 et 22 m²) et une terrasse. La façade est en pierres. On trouve également des bretèches, meurtrières, douves… La porte d’entrée est équipée d’un faux pont levis. Présence d’huisseries modernes. La propriété s’étend sur 4 000 m² jusqu’à la côte avec vue sur les îles. Un accès jusqu’à la mer et une crique est possible par un escalier taillé dans la roche.
La crique d'Illien de Ploumoguer traditionnellement vouée aux pêcheurs non-professionnels, la seconde plage de Ploumoguer (à cheval sur Plouarzel) n'a pas les dimensions de sa grande sœur de Kerhornou, mais elle n'en possède pas moins de charme. De sable sur sa plus grande partie, elle compte une zone à galets sur la gauche, ainsi qu'une rivière pour divertir les enfants. Comme à Kerhornou, on trouve des rochers de chaque côté et des dunes en fond de plage. Par temps clair on aperçoit les îles Molène. C'est davantage une plage d'habitués que touristique. Certains préfèrent.
Blockhaus d’illien un groupe de bunkers couvrant la colline et ses pentes. Il commence à la plage près d'Illien et monte la colline et il faut suivre la route appelée Kervillou. On peut trouver plusieurs bunkers en marchant le long de la côte, mais il y en a plus au sommet de la colline, entre les buissons et dans certaines prairies.
Plage des Blancs Sablons Cette immense plage de deux kilomètres et demi, exposée aux vents, constitue un excellent spot de surf. Cet endroit sauvage est également propice à la baignade et à la pêche à pied.
La presqu'île de Kermorvan constitue l'un des principaux joyaux du Pays d'Iroise. C'est à la fois une plage immense ouverte sur une anse splendide, une longue promenade sur un sentier escarpé serpentant au-dessus d'une côte restée sauvage, un îlot isolé que surmonte un fort du XIXème siècle, un phare emblématique relégué tout au bout d'une pointe rocheuse et une vue imprenable sur un port actif qui s'enfonce dans un aber magnifique. Propriété du Conservatoire du Littoral, toute la pointe est maintenant protégée et entretenue par la Communauté de Communes du Pays d'Iroise.
Ilette Ancien fort
Le parcours pédestre d'une heure et demie environ se mérite : le sentier, parfois étroit, souvent encombré d'émergences rocheuses, équipé d'escaliers pour gravir les plus fortes pentes suit une côte vallonnée qui fait le bonheur des joggeurs. Si vous n'êtes pas trop sûrs de votre équilibre, munissez-vous de bâtons de randonnée, surtout si le sol est un peu mouillé.
La petite route goudronnée conduit sans problème au phare situé à un kilomètre
Quant au phare de Kermorvan, idéalement situé à l'extrême pointe de la presqu'île, il est le phare terrestre le plus occidental de France. Mis en service en 1849 et d’une tour carrée d’une hauteur totale de 20,35 mètres, il donne la direction du chenal du Four lorsqu'on l'aligne avec le phare de St-Mathieu et celle du chenal de la Helle si on l'aligne avec le feu de Lochrist. En 1874, une cloche de brume y fut installée.
La passerelle du Croaë a été construite en bois, la première fois, par l'armée allemande, lors de l'Occupation. Très rapidement le bois s'est décomposé, elle a été reconstruite en pierre, béton cette fois-ci en 1950. Auparavant la traversée de la ria se faisait par barque.
Nous arrivons au Conquet, commune la plus occidentale de France continentale. En France métropolitaine, seules trois communes insulaires - Ouessant, Île-Molène et Île-de-Sein - sont plus à l’ouest. Le port du Conquet est desservi par la Compagnie Penn-ar-Bed qui assure des liaisons avec Ouessant et l’archipel de Molène durant toute l'année, et durant la saison d'avril à septembre, par la compagnie Finist'mer qui assure des liaisons rapides et directes entre les ports du Conquet et de Lanildut, et les îles de Molène et de Ouessant.
La Maison des Seigneurs est sur la rive de l'aber du Conquet, le regard est attiré par cette maison forte à trois tours. Un acte conservé aux Archives départementales de la Loire-Atlantique, et daté de 1540, indique que le père de Jean Poncelin l'aurait fait « edyfier trente ans auparavant », ce qui la daterait des environs de 1510.
De fait, cette maison forte fit partie d'un ensemble destiné à protéger le port d'incursions très fréquentes depuis le XIIIème siècle, ainsi qu'à faciliter la perception des péages imposés aux navires.
Le dispositif comprenait trois tours de guet échelonnées au long de la rive sud de la ria. De ces édifices il reste des vestiges de l'une, et une autre est convertie en habitation. Elles étaient antérieures à la maison Poncelin.
La chapelle Notre-Dame de Bon-Secours date du milieu du XVIIème siècle. Cet édifice est l’ancienne demeure de Dom Michel de Nobletz, transformée en oratoire après sa mort (agrémentée alors d’un petit clocher). Elle fut pendant les douze dernières années de sa vie la demeure de dom Michel Le Nobletz. Né à Plouguerneau en 1577, ce prêtre qui a vécu dans sa jeunesse les guerres de religion est décédé ici en 1652.
Pointe Sainte Barbe
La batterie de la pointe Sainte-Barbe y a été établie au cours du XVIIème siècle, réaménagée par Vauban à la fin de ce même siècle et rénovée au milieu du XVIIIème par le duc d’Aiguillon, gouverneur de Bretagne.
La plage de Portez est la plage la plus proche du centre-ville et est labellisée Pavillon Bleu comme la plupart des plages du Conquet. Entre la pointe du Renard et celle de Sainte-Barbe, la falaise préserve bien des autres vents et des rumeurs de la ville toute proche.
La Pointe des Renards tire son nom de l'abondance des renards qui hantaient jusqu'à une époque très récente la lande d'épine noire et d'ajoncs qui la recouvrait.. L'appellation « Les Renards » pour les têtes de roches qui la prolongent en mer n'est pas d'origine, sur les cartes anciennes elles sont dénommées « Mulets ».
La plage de Porz Liogan offre plusieurs avantages : un accès très facile puisque tout près de la route touristique, un cadre naturel et verdoyant, de bonnes dimensions, même à marée haute, ainsi qu'une crique parfois accessible sur sa droite que s'octroient parfois les naturistes.
La pointe de Saint-Mathieu...
Des falaises abruptes balayées par les vents et la mer, un phare imposant qui veille sur les ruines d'une ancienne abbaye... Ici, le charme opère. La pointe Saint-Mathieu semble un concentré de Bretagne.
La légende raconte que, ramenant le corps de l'apôtre Mathieu, des marchands du Léon auraient été miraculeusement sauvés du naufrage au large de cette pointe. Au VIème siècle, pour abriter les reliques du saint, Tanguy y fonde le premier monastère. De l'abbaye subsistent aujourd'hui la façade romane, les voûtes de pierre du chœur et les arcades de la nef. Au crépuscule, éclairée par le phare, qu'elle est la plus belle. Derrière, la chapelle Notre-Dame-de-Grâce abrite un petit musée contenant quelques vestiges de l'ancienne abbaye.
Le sentier maritime de la pointe mène aux menhirs christianisés. Ces deux pierres surmontées de croix étaient surnommées "Gibet des moines".
Le cénotaphe : Ce monument national consacré à la mémoire des marins morts pour la France a été construit en 1927. Dominant un vieux fortin, une haute stèle traduit la douleur morale et la tristesse d’une femme en deuil face à l’océan. Il est ouvert au public et présente une exposition consacrée aux marins disparus et aux naufrages.
La vue du haut du
phare nécessite de faire preuve d’un peu de courage ! 163 marches mènent au sommet, mais la vue sur les écueils des Vieux Moines et la chaussée des Pierres noires vaut bien un petit effort ! En 1250, les moines de l'abbaye allument un feu en haut d'une tour afin de guider les navires. Quelques siècles plus tard, en 1835,
le phare actuel est allumé. Haut de 37 mètres, il culmine à 58 mètres au-dessus du niveau de la mer et signale la route à suivre pour entrer dans
le goulet de Brest (grâce notamment à son alignement avec le phare du Portzic). Électrifié en mars 1937, il est automatisé en 1996 et télécontrôlé depuis 2005.
Le premier
sémaphore de la pointe a été construit en 1806, mais le sémaphore actuel a été érigé au plus près de la pointe en 1906, pour avoir une vue sur le chenal du Four comme sur l'entrée de Brest. Progressivement amélioré au XXème siècle, il atteint aujourd'hui 39 mètres de hauteur au-dessus du niveau de la mer.
Des logements pour les guetteurs y sont accolés...
L'abbaye, de construction romane et gothique, daterait du XIème siècle. Des moines bénédictins l'ont occupée jusqu'à la Révolution française, assurant le rôle de surveillance du littoral en entretenant un feu en haut d’une tour, « ancêtre » du phare actuel.
La pointe Saint Mathieu bénéficie aussi de sa stèle kilomètre zéro comme point de départ du pèlerinage vers Santiago de Compostelle, pèlerinage symbolisant la maison des deux extrémités de Bretagne et de Galice avec Fisterra.
La Chapelle Notre Dame de Grâce, à l’extrémité sud de la place de l’abbaye, cette chapelle était jadis l'église paroissiale de Saint-Mathieu, une ville importante avec 36 rues et ruelles. Elle était proche de l’abbaye Saint-Mathieu qui attirait les convoitises et qui fut à de nombreuses reprises attaquée, pillée, incendiée puis reconstruite. La Pointe fut ravagée en 1558 par une expédition anglo-hollandaise. La ville de Saint Mathieu ne s’en relèvera pas.
L’église paroissiale Notre Dame du Bout du Monde (an Itron Pen-ar-Bed) est détruite, son portail monumental du 14e, seul vestige de cette église, donne une idée de sa taille. La chapelle actuelle reconstruite sur son emplacement n’occupe que la place de la nef principale.
La chapelle fut restaurée en 1861.
On y voit quelques statues telles que Notre-Dame-de-Grâce (Introun Varia ar C’hras) , Saint-Mathieu, Sainte-Anne, Saint-Tanguy (armé de l'épée qui tua sa sœur) et Sainte-Haude.
Demain nous arriverons à Brest en raccourcissant le p
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