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lundi 29 avril 2024

Étape 01 : de Moguériec à Plouescat (20 km) dimanche 28 avril





 
 
 
 


Le corps de garde des Amiets fut édifié en 1744 pour servir de relais aux signaux émis entre le corps de garde de Lavillo (1,3 kilomètre à  l'ouest) et de celui de Tévenn Braz (1,5 kilomètre à  l'est aujourd'hui disparu) en cas de menace de navires ennemis.
De plus petite taille que les deux autres, ce corps de garde ne pouvait accueillir que trois ou quatre guetteurs. La petite pièce rectangulaire comporte une cheminée et surtout deux ouvertures avec vue imprenable sur la côte environnante. Sa mission était d’observer et de protéger le havre de Kervaliou et les Amiets. 



 An Amied (ou plage des Amiets ou plage de Roguennic) est la "grosse plage" de Cléder, l'une des plus belles et des plus appréciées du Finistère nord et en tout cas de cette Côte des sables. Sur plus d'un kilomètre et demi, on peut pratiquer quasiment tous les sports nautiques et assimilés.



 Dissimulé derrière les rochers afin d’être soustrait aux vues de la mer et des ennemis éventuels, le corps de garde de Lavillo avait une mission de surveillance des bateaux de passage. Ces postes de guet, désormais appelés maisons des douaniers, faisaient partie d’un système de défense littorale imaginé par Vauban au XVIIème siècle.



Ker Porz Striz (corps de garde de Lavillo)

La crique de Porz Striz est une petite niche de sable et de verdure contrastant avec l'immensité des plages voisines n'est courue que des habitués. Elle bénéficie à la fois de la tranquillité due à l'absence de toute publicité et de la proximité des animations. 
 
 
Kerfissien rochers et fours à goémon Le corps de garde de Kerfissien ou de Lavillo du nom du ruisseau qui coule au pied du promontoire est en vue avec celui des Amiets. Tous deux sont placés de telle façon que de l’un on puisse apercevoir l’autre.
Construits pour surveiller la côte et faisant partie d’un système de surveillance et de protection imaginé par Vauban au XVIIème siècle, les postes de guet à vocation initialement militaire  sont devenus ensuite des « maisons des douaniers ». Le corps de garde de Kerfissien fut édifié entre 1730 et 1740, à l’emplacement fixé par Vauban vers 1690. Dissimulé derrière les rochers afin d’être soustrait aux vues de la mer et des ennemis éventuels, il avait une mission de surveillance des bateaux de passage.

 

Les plages de la Côte se suivent et ne se ressemblent pas forcément. La plage de Poulfoën est dégagée et propre (hormis quelques dépôts ponctuels d'algues vertes). Ses dunes, rochers et bancs de sable contribuent à en faire un endroit plaisant, absolument pas monotone. La présence d'un camping à fleur de plage ne gâche pas trop l'ambiance. 
 
Joli havre de paix, la  grande crique de Cam-Louis cumule bien des avantages : sable fin, crique protégée des vents et de la surpopulation, rochers peu gênants, zone de mouillage, accessibilité, propreté... 
 
Le menhir de Cam Louis, en bord de mer, en granite porphyroïde, un des plus hauts de Bretagne, mesure près de 7 mètres de haut. Il est classé Monument Historique depuis 1909.La légende raconte qu’il est dressé sur un trésor, accessible seulement le jour de Noël, aux 12 coups de minuit !


Bordant le rivage sur une lande inculte où affleurent les rochers, il sert d’amer aux navigateurs côtiers.Il comporte une trentaine de cupules sur sa face occidentale dans sa partie basse et deux gros trous d'origine naturelle sur sa face orientale. Ses arêtes vives et le creusement de certaines cupules suggèrent l'utilisation d'outils métalliques pour la réalisation

Les fours à goémon sont visibles sur la côte clédéroise à Kerfissien et Poulennou. Ils sont construits dans des tranchées de 60 cm de profondeur, 5 à 10 m de longueur, 50 cm de largeur et recouverts sur les côtés et le fond de pierres plates. Depuis des siècles, les algues sont une richesse pour les populations littorales de Bretagne. Elles étaient jadis utilisées comme engrais dans les champs et servaient de combustible en l’absence de bois. Ce n’est véritablement qu’au XIXe que l’activité des goémoniers va devenir prospère, au moment où sont découvertes les vertus de l’iode. De nombreuses usines s’implantent alors en Bretagne, à proximité des lieux de récolte du goémon.



À marée basse, les goémoniers ramassaient les algues puis les étalaient au soleil. Une fois séchées, elles étaient brûlées dans des fours creusés à même le sol et parés de dalles de pierres.

La fontaine de Saint Éden est en réalité, d'une curieuse roche située près du rivage, creusée d'une vingtaine de trous plus ou moins profonds. L'un d'entre eux conserve l'eau de pluie. C'est cette eau qui passait pour guérir toutes les maladies qui atteignaient les bestiaux. On appelle aussi cette fontaine " feunteun ar vir ", fontaine qui garde. Qui garde l'eau ou qui protège de la maladie ? 
Les paysans ne manquaient pas d'en recueillir une petite quantité.
 
Le menhir couché de St Eden est descendu par l'érosion de la côte, cet immense rocher de 9,20 mètres de long semble porter encore la trace du niveau à 2,40 mètres auquel il était enterré.

Le magasin à poudre de Saint-Eden Lors de la lutte contre les incursions anglo-hollandaises, plusieurs édifices sont construits le long des côtes bretonnes à partir du règne de Louis XIV. Le magasin à poudre, construit au XVIIIè siècle, faisait partie de l’ensemble fortifié de Saint-Eden, dessiné sur les plans de Vauban, qui comprenait un corps de garde et une guérite. Ce petit édifice permettait de conserver la poudre à canon.
Dépouillé de sa toiture en dalles de granit, le magasin à poudre de Saint-Eden garde de beaux restes. Il jouxtait un corps de garde et une batterie côtière qui dépendaient de la capitainerie de Saint-Pol de Léon.
Une autre batterie défendait le goulet de la Baie du Kernic, à la pointe de Porsmeur.

Le four à goémon du "Gored" est une tranchée pavée de pierres plates où l'on brûlait les laminaires pour en recueillir les cendres sous forme de "pains de soude". L'industrie chimique, exploitée depuis le début du XVIIIème siècle en Nord-Finistère, en extrayait le carbonate de soude puis au XIXème siècle l'iode et d'autres dérivés. Cette activité prendra fin en Bretagne au début des années 1950.
 
Roch Men Goubars, la roche tremblante de Plouescat, évoquant une tête de profil.  
 
Ty Roc'hou (la maison des rochers) a été construite en 1911 par l'écrivain Yves Lefebvre, auteur de "La Terre des Prêtres" (1924).
 
 
Le hameau de Porz ar Streat dispose d’une crique et d’un petit port en bordure de route côtière tranquille. La petite plage est dotée de sable à profusion et de rochers confortables et non-coupants. L'environnement dunaire est bien préservé. La cale pour les bateaux autorise un accès facile...
 
 



Porz Guen suit tout de suite. La digue prévue en 1909 devait mesurer 163 mètres de long, elle n’en fera que 93 mètres de long à l'arrivée. Assez pour protéger sur un lit sableux et sûr une petite centaine d'unités spécialisées dans la pêche et l'activité goémonière. Les lieux de pêche sont à deux pas, dans ces replis du littoral, où foisonnent les petites criques.
Dix ans plus tard, en 1919, l'activité goémonière connaît un essor radical lié à la création d'une usine de traitement des algues à Plouescat. Les fonds n'ont jamais été aussi prospères. La flottille décolle, tant en nombre qu'en tonnage. Tant et si bien qu'un nouvel aménagement est décidé en 1945. Le  prolongement de la digue de 60m  et l’embarcadère furentréalisés seulement en 1950 et la fermeture du port au nord fut réalisée en 1963. 
la plage de Pors Guen et la plage de Porz Meur, sont une seule et même bande de sable de 700 mètres.  La plage bénéficie, en plus de la tranquillité, de la proximité du centre nautique et du port de pêche, juste à côté.
 


La plage de Porz Meur est l'une des rares plages locales offrant des services variés. Pourtant, elle a su garder son côté naturel, visible à ses dunes non protégées mais respectées. Elle s’arrête à l’entrée de la baie de Kernic, vaste réserve ornithologique, qui autorise aussi  la pratique de tous les sports de glisse et au char à voile à marée basse.  Au cœur de la Côte des Sables, la baie du Kernic se transforme chaque été en hippodrome marin perpétuant ainsi une tradition plus que centenaire.
 
L’ancien port de Plouescat se trouvait, avant l'aménagement du port de Porsguen, dans la baie du Kernic où les bateaux trouvaient refuge. Les plus gros avaient leur mouillage de l'autre côté du goulet, au pied de la dune.
 
Fours et jetées de goémoniers : On y trouve aussi les traces de nombreux fours à goémon sur la dune au niveau de l'allée couverte. Des restes de jetées, échelonnés jusqu'au goulet sont visible, cette activité s’est maintenue tant que l'usine diode de Pont-Christ fonctionnait entre 1919 et 1955.

 
Nous terminons par un long cheminement sur une digue herbeuse qui mène au don de la baie. Première journée presque finie….
 

 
Nous gagnons directement la crèperie-pizzeria qui marqye la fin de l’étape sans aller dans le village qui est à plus d’un kilomètre dans les terres.
 
J’en profite pour placer des photos prises il y a quelques années...
 
Plouescat est caractérisé par ses superbes halles du début du XVIème siècle qui sont uniques dans le Finistère. Restaurées en 2012,  elles sont couvertes par une toiture en ardoises des monts d’Arrée flambant neuve. Ces halles, ont été tour à tour place de foires et marchés, salle de justice et même syndicat d’initiative...
 

 

 
 
 
 

 

 
 

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